A l'intention de Brigitte......


CHERUBIN......OU L'ANGE PASSE


J'entends venue des sphères, cette douce musique
D'une lyre d'argent, de quelque CHERUBIN,
Aux fesses rebondies, aux petites fossettes
Et, dodu, oh combien!!!!
La joie est sa nature,
Formé de toutes pièces, par la pensée du Père
Qui le veut tendre et beau
Libéré à toujours des forces qui enchaînent
Pour Lui notre univers, n'est qu'un simple défaut!!
Il vibre très au-dessus des flôts de la matière
Et ne peut être atteint par nos égarrements
Il regarde, étonné, ce que nous tentons d'être
L'amour qui l'a conçu, le préserve du temps...
Enfant d'éternité, son pied frôlant le Trône
Il montre de son doigt, que l'Esprit est vainqueur
Ses flèches, en bandoulière, sur l'épaule il décoche
Les traits de Pure LUMIERE illuminant les coeurs.
C'est de ses grands yeux d'or, que tombent de fines perles
Au plus glorieux des jours, symbole de l'hyménée..
Oh douce fiancée, recevez sa caresse
Et que larme, jamais, n'en ternisse l'attrait!!!
Pourtant, un jour si le rêve s'achève,
Surtout ne pleurez pas, regardez le passer........



J'espère que votre papa le dira avec son talent.....Lisa



 

Bonjour amis-internautes......


Avec beaucoup de difficultés, Eric notre weebmaster,
finalement a réussi.... Vous pouvez donc à nouveau, cliquer sur poème
l'accès est redevenu facile......Merci à Eric, et merci à vous de vous y intéresser, ces textes sans prétention, mais porteurs de quelques "vérités" sur nos recherches, inciteront certains, à découvrir nos grandes plumes.......Il faut bien passer par la maternelle, avant d'accèder à l'université!!!!!!Lisa  

Bonjour amis-internautes.......



Hélas, la rubrique poésie n'est pas sortie de son marasme, la lecture en prose ordinaire ne rend absolument plus rien!!! Aussi, autant ne plus en attendre quoique ce soit....D'autres sites me sont retirés, tout cela,m'est incompréhensible!!!! Je vous prie d'être indulgents, peut être y-aura-t'il une amélioration....est ce que d'autres internautes connaissent des perturbations similaires??? Les chroniques résistent
pour l'instant à cette destruction massive, merci de nous rester fidèles.....Lisa  

Bonjour à vous amis-internautes, amateurs de poésies....



Pour l'instant, je ne peux vous indiquer comment accéder à la rubrique poèmes......celle ci ayant disparu de la page d'accueil
Il faut espérer que notre webmaster Eric, réussisse à régler le problème, qui pour l'instant, paraît insoluble!!!!!! Merci à tous ceux qui ont manifesté leur intérêt pour mes oeuvrettes, que j'ai la faiblesse, de trouver "pas si mauvaises"!!!!!Bon Dimanche...Lisa  

Barbara nous a quittés, il y a déjà 15 ans!!!!Novembre 1997....
Le 23, je crois.... En hommage à cette artiste magnifique, j'avais
pondu quelques phrases, composant un poème sans prétention, suite à une vision astrale.....



"IN MEMORIAM"


Un fil noir, sur la scène, à mon oeil étonné
S'étire et se prolonge, entre les pans drapés
Du rideau de velours, bien ordonnés...
Branche à la verticale, langoureuse, qui s'insère
Dans le rayon soleil, du spot, très en arrière
BARBARA
Ainsi, tu es partie!!!!!
Et pourtant, cette nuit,
Aux yeux de mon âme, tu as souri.
Aussi brune de cheveux, sombre le regard,
Mais, à présent, parée, de satin blanc soyeux.
Larges manches qui tombent, sous le boa,
Plumes d'un oiseau lyre
BARBARA
Plus lumière, que couleurs...
Tu fumes!!!!!
Chalumeau, d'ivoire de nacre,
Sur ta lèvre renflée,
Laisse en volutes bleues,
La fumée s'échapper...
As-tu rêvé ici, ce que tu es là-bas?
BARBARA
Pluton a tourmenté ta vie jusqu'au trépas,
Dans cette autre conscience,
Il te veut toute entière!!!
Alchimie de l'Esprit,
L'oeuvre au noir, sur la terre....
Te voici, en ton ciel,
Toute de contraires.....
 

A tous les internautes fidèles....et les autres!!!!


BONNES FETES DE NOEL, quelque soit votre religion....

Quand le pélerin chemine sur le SENTIER, il ne se préoccupe plus de rituels!!! Il se nourrit de l'enseignement des Maîtres et des GRANDS CONDUCTEURS DE L'HUMANITE....

Aujourd'hui, je vous renvoie à la chronique du
24/12/2007

Ce poème, renferme quelques "SECRETS", certains d'entre vous comprendront l'ésotérisme qui s'y cache, et pour l'ensemble, c'est une façon de renouer avec un peu de spiritualité, en cette période qui nous summerge de matérialité.... Lisa  

Bonjour amis internautes.......

Hier, j'ai, en compagnie d'une charmante cliente, rendu visite à quelques défunts célèbres, au PERE LACHAISE....
C'est toujours un ressenti heureux qui m'habite dans ce cimetière, et j'y rencontre toujours des vivants pour converser!!! Le mausolée d'ALLAN KARDEC, fleuri merveilleusement, recevait les soins d'une fidèle spirite, que j'ai reconnue, elle était une assidue des séances aux GATINES.....Puis nous nous sommes arrêtées devant la tombe de SULLY-PRUDHOMME, poète parnassien, 1er prix Nobel de littérature en 19O1.....A l'occasion des fêtes de la TOUSSAINT et surtout celle du 2 Novembre, celle des défunts, je vous offre le poême par excellence, spirite, de cet auteur......

LES YEUX

Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux.
Des yeux sans nombre ont vu l'aurore;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore.

Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre
Les étoiles brillent toujours
Et les yeux sont remplis d'ombre.

Oh! qu'ils aient perdu le regard
Non, non, cela n'est pas possible!
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu'on nomme INVISIBLE;

Et comme les astres penchants
Nous quittent, mais au ciel demeurent
Les prunelles ont leurs couchants
Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent;

Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l'autre côté des tombeaux
Les yeux qu'on ferme voient encore...



Et c'est VRAI, car les médiums spirites, remarquent souvent l'éclat du regard des entités....Lisa  

Bonjour amis internautes.........

Aujurd'hui, 15 Octobre, nous fêtons THERESE D'AVILA
cliquez sur la rubrique poèmes, un petit texte lui est consacré...

Et, bonne fête à toutes les Thérèses......elles en ont de la chance!!!!!! Elles peuvent recevoir des cadeaux 2 fois!!!!  

Bonjour amis internautes.....


Le 27 Septembre 1919, ADELINA PATI, cantatrice mondialement connue, quittait notre monde, après avoir vécu une vie d'artiste, à l'égale des super stars de notre époque, elle était la plus payée, ses cachets atteignaient des sommets..... Son tombeau, de marbre noir, est au Père Lachaise... Je lui ai dédié un petit poème, si vous le voulez, cliquez sur la rubrique "POEMES"....Lisa  

Bonjour à vous amis internautes....


En ces jours de grands troubles, une petite poésie simplette, pour vous offrir un peu d'air frais!!!




COQUIN DE PRINTEMPS


Sur les blés, glisse mollement
La brise légère du printemps,
Sur les blés glisse mollement,
La brise.
Elle s'évanouit, et par instants,
Soulève les jupes d'enfants, qui rient
Et sourient à la brise.
La brise
Qui les caresse gentiment, sous les jupons...

Les oiseaux dans les arbres sautillent,
Leurs branches ennivrantes les ennivrent,
Les arbres s'épanouissent,
Les arbres
Et leurs fleurs tout de rose parées,
Accueillent,l'abeille affairée.
L'abeille
Qui les pollinise.
Ressentent elles quelque langueur,
Les fleurs.

Merles et cloches
Cloches et merles,
Rivalisent de concert....
Braillent aussi les enfants!!!
Les enfants.
Qui dans l'herbe, trouvent un trésor...
Un trésor..
Mais c'est bien sûr!!!!
De Rome, elles arrivent
Les cloches qui vocalisent
Tout barbouillés, léchant leurs doigts,
Les enfants crient.
Les enfants.
Elles sont peut être en chocolat!!!!!!  

P O E S I E.........




"POUR MOI AUSSI"




Quand l'heure sonnera,
Au clocher de ma vie.
Est ce à tout petits pas,
Que je m'éloignerai?
Je quitterai ce monde,discrète et solitaire,
Comme la flaque d'eau,
Qui au soleil s'évapore;
Sans laisser de trace,
Je disparaîtrai............

Mais, n'est ce pas ainsi, que les hommes vivent?....


Lisa Conti  

P O E S I E......


Astralité....



Cet Etre de Lumière,
Dont je rêve, trop souvent,
Inconnu, si présent, qui m'aime
Mais s'éloignant!!!!
Et moi aussi, l'aimant,
Sans pouvoir le toucher,
Prisonnière de ce corps,
Qui ne peut s'envoler!!!!
Quand la désespérance, envahit l'âme tendre,
Qui? l'emporte en ces lieux,
Où ne passent que les ombres.....
Et ce mal si profond, qui ne peut s'exprimer!!
Ni pourquoi, ni comment, toujours recommencer.....

Lisa Conti  

P O E S I E......



Eh oui!!!!!!!



Déjà, on sent dans l'air,
Les odeurs de l'automne.
Le Bd se dénude, jonché de feuilles,
Il s'abandonne, aux effluves suaves
De "ce" je ne sais quoi....
Le cri de la corneille,
Au plus haut de mon toit, perchée,
Soudain plus grave, plus profond,
Annonce les grands froids.
Je reconnais les signes!
Je vais m'y préparer,et,
Ranger près de l'âtre,
Plus de bûches, pour rêver.

C'est étrange, n'est ce pas,
De vivre, dans mon Paris,
Comme à l'orée d'un bois!!!!


J'apprécie, le feu dans la cheminée, et avec les platanes qui caressent mon balcon, j'ai un peu l'impression, de changer d'horizon.  

Certitude, amie de l'âme,
Force, Lumière et Vérité,
Tu redresses, chaque flamme,

TU ES

Toi Espoir, tu es "peut être",
Et puisqu'il me faut choisir,
C'est à toi, Certitude,
Que j'accroche mon devenir.




Cette profession de foi, signe la fin de notre série POESIES......
Enfin, celles bien simplettes, que j'ai eu l'audace de vous proposer.  

AUTEUR...LISA CONTI


P O E S I E..........




"PARIS POUR TOI"



Sur Paris, que dire de plus,
Que ces nombreux poètes,
Qui ont su, chanter ses rues,
Ses bas-fonds, ses musettes.
Son ciel gris, sa lumière, aussi,
Son calme et ses tempêtes,
Ses Gavroches,¨Poulbots et Titis,
Petites fleurs, que l'on aime....
Si j'ose rajouter, quelques flonflons de plus,
Au concert de louanges, qui le couvre sans cesse,
Je le fais par amour, par un élan du coeur,
Qui grâce à son ardeur, lui garde sa jeunesse!!!!
Son visage change au grès des temps,
Mais son âme est immortelle,
Aujourd'hui, il n'est plus l'amant,
D'une blondinette frêle.
Ses amours, il va les chercher,
Sous des soleils qui saignent
C'est la brune qui a remplacé
La paleur de Madeleine.
Tous ces nouveaus enfants,
Venus de tous les cieux
Se perdent dans son ventre, et crient
Dans leur détresse!
Paris, accouchera, et c'est lui,
Qui fera, comme toujours il le fit,
Sa nouvelle jeunesse.
Pas besoin de naître à Paris!
On devient, ce qu'on lui donne et,
C'est lui, qui fait notre vie,
A son image, il façonne,
Nos désirs, nos joies, nos chagrins,
Nos espoirs, nos idoles.....
J'ai fini de chanter pour toi,
José, Hamed, et toi Paul....
Sur Paris, que dire de plus?  

P O E S I E........

En ces jours de grands départs en vacances,
un peu d'humour....




"TRANSFERT AMOUREUX"




Vroum, Vroum, Vroum.....
La petite voiture, hennit et s'époumonne,
Elle ne peut décoller du trottoir qui la serre,
Ses roues tremblent et patinent,
Pas moyen d'avancer, même en grinçant des freins,
Elle ne peut plus arquer!!!
Son coeur s'est épuisé, elle vient de rendre l'âme,
Depuis quelques semaines, des hoquets répétés
Laissaient craindre le pire,
Aujourd'hui, elle expire!!!!!!
Elle a tant fait pour moi....
Allons nous la laisser?
Vite, un mécanicien, il faut la faire revivre,
Et, avec diligence, à tout prix l'ausculter.
"Ici, je ne peux rien. Je dois la transporter,
Afin de lui greffer un coeur de 80"
Prélevé aujourd'hui, sur l'une de ses soeurs,
Qui s'est incarcérée.....
Je perçois ton ron ron....
Laissons la reposer!!!!
Il faut te faire jolie, je veux que l'on t'habille,
D'un beau rouge laqué, de chromes étincelants!!!
De lanternes assassines....
Sur ton volant tout neuf,
Je pose enfin mes mains.
Reprenons notre vie, que c'est bon de t'aimer!!!!!!!!!


C'est à peine exagéré..........


Auteur. Lisa Conti  

P O E S I E.......




"LE RETOUR"


Le mystère reste entier, quand,
A la porte sonne,
Le messager des Dieux,
Sur ses pieds de velours.
L'âme quitte alors son fourreau,et,
Dans un noir silence,
S'élance sur sa trace et s'en va à toujours?
Craintive, elle entre, dans le monde éphémère,
D'une petite éternité, puis,
A nouveau renaît, souvent se désespère,
Toujours recommençant,
Ses erreurs du passé!!!!!!
Mais d'autres, sans faiblir,
Franchissent, enfin la porte....
LUMIERE, du PERE!!
Qui patiemment, de ses enfants,
Guette le RETOUR.



AUTEUR LISA CONTI.  

P O E S I E......


L'AMOUR EN DEROUTE




Toujours en combattant,
Pour l'AMOUR EN DEROUTE,
J'ai brisé tant de coeurs,
J'ai semé tant de doutes
En frayant mon chemin
Sur tous les corps meurtris,
J'ai piétiné l'espoir,
J'ai abrégé la vie,
De toutes mes conquêtes,
Au mépris des victoires,
J'ai bu le vin amer, de la fuite sans gloire!!
Vainqueur de la tendresse,
Bourreau de l'amour fou,
Chevalier en goguette, général,
Pour les coups, de sabre,
Qu'on assène, à celles qui n'ont plus
Aucune arme à vous rendre!
Prisonnières étendues, sur le lit
Des batailles, gagnées facilement.
Trahissant sans vergogne,
Espion des sentiments,
J'ai vendu la jeunesse
Pour la croix d'illusions,
Pour le grade sans honneur,
Des pleurs versés pour moi,
Indifférent seigneur, des tourments,
Qu'on me doit.........
L'amour est ma victoire,
Je l'ai fait prisonnier,
Je le garde en mémoire, à jamais vérouillé.
Condamné à entendre chaque jour, son prénom,
Elle, m'a fait comprendre, ma triste dérision!!!
J'ai accroché mon sabre,
Au clou de ses chansons,
Un autre a fait campagne, il a forcé son front,
Les ailes de la gloire,
Ne battent que pour lui.
Je suis un grand blessé
De l'AMOUR EN DEROUTE,
Je ne peux plus servir,
Mon coeur est aux écoutes, de son coeur,
Qui ne bat que pour l'autre, à présent!!!
J'ai perdu le combat, j'attends,
Dans mon cachot, un rayon de lumière,
La chaleur d'un regard,
Le sourire d'une femme.
Rien ne peut arriver, c'est maintenant,
Trop tard......


AUTEUR LISA CONTI.

Ce texte a été "pondu", sur une mélodie venue instantanément, les deux, parfaitement en harmonie, sans retouche, en quelques minutes, le temps d'écrire. J'espère, que vous y trouverez un intérêt. L'audel'à vous en remercie. Lisa.  

P O E S I E......




LA VIE....ET APRES.




Pour moi, les souvenirs tiennent en bien peu de choses,
Une odeur de pain chaud, le café que l'on sert,
Un rayon de soleil, timide qui s'insère,
A travers les rideaux, par la fenêtre ouverte.
L'armoire, fleurant bon lavande et cire d'abeilles,
Et le parfum de rose, qui ajoutait grand'mère.
Tous les matins du monde, sont ici dans ma tête.
Et dans le grand miroir, son image furtive....
Depuis longtemps plaquée? Ou venue de l'ailleurs?
Le murmure qui m'éffleure, l'indicible caresse,
Oh la douceur tranquille de ceux que nous aimions.
C'est dans cette maison, que je peux les entendre,
Sussurer mon prénom.


Auteur..... Lisa Conti.  

P O E S I E.......
"LES AMOURS HUMAINES"



J'ai trop souffert par toi,
Trop pleuré, tant prié.
J'ai perdu trop de jours, trop de nuits,
Tant d'années, à espérer de toi,
Un geste, un mot d'amour,
A écouter ton coeur, qui battait
Comme un sourd.
Tes yeux, seuls me voyaient,
Parfois aussi tes mains,
Mais ton âme lointaine,
Ton coeur dans l'incertain,
Tu vivais dans un monde, bien caché
De l'amour,
Superbe, désinvolte, ignorant mon chagrin.
J'ai perdu mon soleil, à vivre dans ta nuit!
Tout ce qui émerveille, fondait dans mon ennui.
J'ai voulu m'effacer,
N'être plus moi, plus rien,
Ne vivre que par toi, transformer mon destin.
Aujourd'hui, mon amour se traîne,
Je ne vois partout que ma peine,
Mais le feu de l'amour s'éteint,
Il meurt, en emportant, DES RIENS!!!!!!!!!!


AUTEUR... LISA CONTI  

BONNE FETE A TOUTES LES MAMANS





P O E S I E...........



Au lavoir, les grands baquets se remplissent.
Maman y travaille, depuis ce matin, six heures!
Toute la journée, penchée sur sa planche,
Elle frotte le linge et le bât.
Ses mains, si jolies sans parure,
Plongent les draps, et les retirent,
Un peu plus lourds, pour ses reins.
L'eau froide, maintenant, les frippe
Et glace ses longs doigts...
Oh maman, c'est ainsi que tu vis dans mon souvenir,
Et mon coeur, ne peut se rappeler,
Que de Gervaise, qui t'a si bien chantée.



Auteur Lisa Conti.  

P O E S I E........




"LES AMOURS HUMAINES"



Là, oublions tout.
Ne cherchons plus les mots,
Qui nourissent, la rancoeur
Se lovant entre nous!
Tu as faibli, je sais,
J'ai voulu te le rendre!!!
Essayons de reprendre, un chemin sans détour....
Quand on est bien à deux, pourquoi, vouloir encore
Se prouver que la vie n'a pas le dernier mot.
Accepte dans le miroir
La ride qui dépare, le sillon qui se creuse,
L'argent qui vient autour.
Mon double, mon reflet, la moitié de mon être,
Par l'inlassable quête,
Dans mille destinées,
C'est toi, et c'est toi seul,
Que sans cesse, je cherchais!!!
De cet amour qui meurt,
Et devant ces décombres,
N'en serais tu que l'ombre?


AUTEUR LISA CONTI.  

POESIE....


"VIE-APRES VIE"



Hiver, saison triste et monotone,
Saison où je ne vois personne.
Pas un bruit dans le marais,
Le vent figé, pèse sur la plaine,
Et, de son manteau d'acier écrase mon haleine.
Froid du coeur et froid de l'âme,
Souvenirs d'amours qui meurent,
Etincelles, plutôt que flammes,
Passé, présent, vous palissez.
J'ai regagné mon coin d'ombre,
D'où jamais, je ne m'étais éloignée!!
Quelques petits pas dans ce monde,
Et la danse est terminée......
Sur la branche, l'oiseau frissonne.
Pour moi, que reste-t-il à faire?
Dites vous, qui avez déserté
Vous, dans une autre Lumière,
Etes vous réchauffés?
Ombres chères, tant de fois appelées,
Entendez vous ma voix, qui monte de la terre,
Et, qui ne sait jamais celles qu'elle va rencontrer.
L'hiver, un jour, pourtant s'achève,
Soudainement, l'air a changé,
Il flotte, à présent, sur la plaine,
Une tiède odeur parfumée.
Le soufle de la vie, renaît dans l'espérance,
Le coeur et l'âme aussi se soutenant l'un l'autre
Vont rejoindre le printemps d'une petite éternité.....

AUTEUR LISA CONTI  

POESIE.........


"LES AMOURS HUMAINES"


L'AMOUR EN VOYAGE.



Quelle drôle d'idée a le destin,
De mettre un jour sur le chemin,
Un amour qui part en voyage!
On le rencontre , un triste soir,
Il nous remet sans le savoir,
Sur les rails d'une vie qui passe.
Il a rempli en un instant, le vide
Laissé, par les serments, de celui,
Parti sans bagage.
Au fil des jours à parcourir,
Il nous réchauffe d'un sourire,
Laisse notre coeur dans les larmes.
Tristesse, amour, joie d'un instant,
Un rêve passe, on le surprend,
En voulant le retenir,
Il n'est pas venu ici bas,
Pour s'accrocher à tous nos pas!
Son rêve à lui, c'est de partir.....

Un soir, de passion, insensée!
Les gestes souvent répétés, avec lui,
Semblent découverte.
La chaleur qui nous envahit, n'est plus la tiédeur,
Qui depuis des années, nous couve et nous berce!!!
Rien qu'un instant d'un amour fou,
Nous laisse, à jamais l'arrière goût amer,
De notre vie bien faite,
Des habitudes, dans le confort, ont grignoté,
Tous les efforts, des rêves fous de la jeunesse.
Tristesse, amour, joie d'un instant,
Un rêve passe, il nous surprend,
On voudrait le retenir!
Il s'échappe en nuage bleu,
Mais laisse tout au fond de nos yeux,
Un brouillard, sur notre avenir.

Un corps d'homme aux muscles puissants,
Sous la peau luisante, il se tend,
De ses mains découvre notre âme,
Le désir de n'être, après tout,
Qu'un morceau de chair, qui rend fou,
Nous envahit, et nous embrase.
L'appel d'un ailleurs, le reprend,
Il poursuit ses rêves d'enfant,
Il repart, sans se retourner!!!
Il a planté dans notre coeur, un peu de sa vie,
Un bonheur, fragile, qui permet de rêver.
Tristesse, amour, joie d'un instant,
Un rêve passe, on se surprend,
A vouloir le retenir!
Il a laissé dans notre coeur,
Un peu de sa vie, un bonheur, fragile,
Qui ne veut pas mourir!
Quelle drôle d'idée, a le destin,
De mettre un jour, sur le chemin,
UN AMOUR, QUI PART EN VOYAGE............


AUTEUR LISA CONTI.  

P O E S I E........


"MARLENE"



Marlène promenait ses jambes de gazelle,
Les chaussures à la main, elle faisait son histoire,
Sa longue silhouette, se profilant au soir,
L'astre du jour, mourant, s'enfonçait dans sa gloire.

Blonde fille du pays, qui sombra dans la nuit,
Emporté par les vagues de quelque destinée,
Un seul avait suffit à rallier le nombre,
Ils se reconnaissaient en cet esprit de l'ombre....

Marlene! Ou bien Lili! Projetées sur les ondes,
Dans le fracas des guerres, aux quatre coins du monde,
Glissaient, tel un grand cygne, sur les eaux de l'oubli,
Enchanteresses nées au beau séjour des fées,
Indissolublement, toutes deux enlaçées.

Marlene promenait ses jambes de gazelle,
Et dans notre mémoire, elle a fait son histoire,
Nos coeurs se sont émus, car Lili, elle aussi,
En nous chantant l'amour, nous a tous réunis.

LA LA LILI MARLENE.......LA LA LILI MARLENE.





Auteur LISA CONTI.  

P O E S I E.........


LES AMOURS HUMAINES....

SAVOIR SE CONTENTER



D'emblée, tu es entré dans ma vie, dans mes gestes,
Coup de foudre sans orage, sous un ciel, clair et bleu.
Ramassant, sur la grève, cailloux et coquillages,
Je bâtissais châteaux et merveilleux.
Au berceau de tes bras, comme au creux d'un nuage,
Mon esprit endormi, laissait courir son coeur.
Frénésie imparfaite, vaguelettes qui meurent,
Par qui? Par quoi? Se crée l'enchantement!
Etait-ce toi, vraiment? Ou l'air que l'on respire?
Vibrer à l'unisson d'un corps qui nous attire,
Magie de l'instant né, d'un rivage et d'un rire...
Oui, il est bon d'aimer, sans penser à demain,
N'avoir aucune envie de changer son destin,
Prendre du temps qui passe, les parfums de l'ivresse,
S'en laisser caresser, et ne rien espérer.
Sur le sable, accepter que l'empreinte s'efface,
Et qu'au premier ponan, nous refassions surface.

Auteur Lisa Conti.  

P O E S I E...........

"LA VIE DES HOMMES"

LA FORCE DU DESTIN



Tu marches dans la nuit, échappée d'un long rêve,
Venue du bout du jour, sans jamais t'arrêter,
Fragile silhouette, aux épaules carrées,
Sur le manche de bois qui frappe la terre ferme,
Ta main, brunie, crispée, ignore les cailloux.
Tes pieds nus, dans le froid, avec délicatesse,
Frôlent quelques brindilles, apportées du Ventoux.

Déjà, dans le matin, les destins se recherchent,
L'un vers l'autre, attirés, par quelle obscurité?
La maison apparaît, détachée, en plein ciel,
Sinistre est son aura, révélant son passé!!!!!

N'avance plus, crois moi, ne franchis pas la porte!
Sur le banc, je t'en prie, prends un peu de repos.
La hâche, sur le mur, lance des éclairs sombres,
Le sang rougit le sol, les murs, jusqu'au plafond.
S'en est fait de ton âme........
Pleure, encore et encore, au fond de ta prison.


J'avais dix ans, je suis arrivée dans un petit village de l'Hérault
1750 habitants.... Dans l'année, nous avons vécu plusieurs tragédies.
Une histoire passionnelle amoureuse, dressant les membres d'une même famille, les uns contre les autres, la mort de 3 petits camarades d'école foudroyés, sur le terrain de foot! Peu après, un meurtre, une
malheure mère de famille, ignorée des autres, qui a commis l'irréparable, accablée par la misère. J'ai su,que le village entier
était responsable!!!! Coupable d'indifférence. Surtout ma cousine,
grenouille de bénitier, au coeur sec.


Bon Dimanche à tous amis fidèles. Lisa  

P O E S I E.......


"ASTRALITE"


A YOLANDA



J'ai pu, un bref instant, retrouver la clarté
De cette âme en voyage.
Venue d'un autre monde? Y suis-je moi même entrée?
Après un long périple des ombres à la LUMIERE,
Peut être, y serons nous, unies à tout jamais.
Belle parmi les belles,
Que fais tu à présent? Regarde tu passer sur une autre rivage
Les lucioles dorées, libérées des entraves.
Veux tu vraiment les suivre? Je te ressens craintive,
Ici, tout est scellé, ne te retourne pas!!
Un chemin de LUMIERE, guide à présent tes pas,
Les brumes et les brouillards, devant toi se séparent,
Chère Ame, amie de coeur, pose ici, tes bagages.


AUTEUR LISA CONTI.  

POESIE......
"LES AMOURS HUMAINES"



PETIT AMOUR



Si on parlait un peu de nous?
Ce que nous sommes, l'un pour l'autre,
On pourrait, se dire après coup,
Que maintenant, la fin est proche de ce peu,
Qui fut notre nous,
Pauvre illusion, bonheur de poche,
Instants trop courts des rendez vous,
Escamotés, par tes horloges!!
Tu es devnu mon amant,
Trop lentement, pour que s'enflamme
Ton coeur frileux de jeune vieux,
D'enfant retardé, d'un autre âge.
Tu perds ta vie à la rêver,
Je respire à fond, chaque ivresse.
J'ose exprimer mes vérités,
Tu fuis devant chaque détresse.
Pauvre amour, pauvre destinée,
De ceux qui n'ont rien à se prendre!
Petites joies, petits baisers,
Petites folies de la chambre.
Il faut, pour vivre un grand amour,
Les élans du corps et de l'âme,
Des imprévus, sur le parcours,
De ceux, qui jouent à qui perd gagne!!!
Le ciel est gris, l'ennui s'étend,
Chaque jour, un peu d'avantage,
Il est arrivé, le moment,
Où tout s'achève, sans un drame.
Petit amour, petits baisers,
Vite, que le ciel, me transporte,
Dans le bleu méditerranée,
De ce grand amour, qu'il m'apporte!!!!
Petites joies, petits baisers, petites folies
De la chambre, petit amour, erreur passée,
ALLEZ VERS CELLES, QUI VOUS RESSEMBLENT..........

Auteur. LISA CONTI  

POESIE........


" LES AMOURS HUMAINES "


AU JEUNE AMANT.


Pourrais-je encore te retenir?
Tu vois, déjà dans mon sourire,
Les rides, qui lentement gagnent,
Les commissures de mon chagrin,
Les espoirs perdus des matins,
Où l'on est seule, avec son drame.
On aurait pu vivre, simplement,
Un amour, immense, si grand,
Pour un coeur, chargé des orages,
D'un passé, qui n'a rien laissé,
Souffles trop courts, d'autres baisers,
Qui laissaient, le coeur dans sa cage.
Je ne pourrai donc rien y faire!
Ton départ est déjà dans l'air.
Ne t'en vas pas!!
Oublies mes craintes et mes désirs,
Ne me laisse pas m'enlaidir.
Sans toi, mon coeur est malheureux,
Il a besoin de tes aveux, même,
Obtenus par la menace.
L'amour permet tous les excès,
On doit, pardonner les attraits,
Que réprouve notre morale.
Si, quelques années entre nous,
M'obligent, à parer tous les coups,
N'est-ce pas finalement, la chance?
Qui me fait vivre intensément,
Bien mieux qu'au temps, de mes vingt ans,
Où tout paraît acquis d'avance.
Je ne pourrai donc rien y faire?
Ton départ est déjà dans l'air!!
Ne t'en vas pas!
Reste encore, un peu dans mes bras,
Un printemps, un été, crois moi,
Les plus beaux fruits, sont en automne.
Non, surtout, ne me réponds pas.
Ce soir, je le sais, je le vois,
C'est l'hiver, qui frappe, à ma porte.

Texte de LISA CONTI



Ce texte, est un texte, plus de chanson que de poésie, en même temps que les paroles, qui ont coulé, sans aucune reprise, ni rature, une mélodie, s'est exactement calquée. Alors chers amis internautes, si parmi vous, quelqu'artiste, apprécie ces lignes, je serai ravie, de lui faire entendre le tout. Bonne journée a vous, amis fidèles.  

POESIE........



"AVANT QUE LES CHOSES N'ARRIVENT"




Je descends, je descends,
Je ne puis m'arrêter,
Aux paroies invisibles, j'essaie
De m'accrocher......
Je suis dans l'impossible,
Où tout se réalise,
Où les rêves, sont noirs,
Où, tous les corps dérivent
Des choses viennent à moi,
Qui n'ont aucun contour!
Qui m'engluent, qui me noient,
Et s'étirant, s'étalent!!!!
Brusquement, je m'éveille,
Au son de la radio.......
Un tremblement de terre,
Anéantit Tokio. LISA
 

POESIE? ASTRAL? MESSAGE?...... Oui, un peu de tout cela.



Le petit texte qui va suivre, a été inspiré, en 1997, au mois de Juin.



"DE JEAN A JEAN"


Sur fond d'azur et d'or,
Une étoile, une fleur,
Et mon amour, pour toi, brûlant,
Au delà de la mort.
A ta porte, je frappe,
Doux murmure de mon âme à ton coeur.
J'effleure les images de notre vie à deux
Je compte les minutes,
Qui séparent nos aurores,
Et, pourtant, je te veux,
Sur cette terre, encore!!!!!


Depuis quelques jours, on parle de Jean Marais, dont la succession, est enfin terminée. Une vente aux enchères, est prévue, je crois pour la semaine prochaine. Ce petit texte, m'a été inspiré
sur le petit matin, après avoir "voyagé" durant une partie de la nuit, dans des lieux inconnus, pleins de poésie, j'ai traversé, un long corridor, plutôt, un couloir, un déambulatoir, les murs de chaque côté, étaient décorés de photos en noir et blanc, sous verre, et c'étaient, toutes les personnes, qui avaient croisé, la vie de Jean Cocteau et de Jean Marais...... Et, surprise, dans l'après midi,
je regarde une émission sur Jean Marais, alors très malade, passée sur la 5, tournée, je crois à Grasse. Il se fait que je connais deux personnes, vivant dans cette aglomération, et, relations intimes de l'artiste, je sais par eux, que Jean Marais, s'interroge, sur la manière la plus digne, de quitter cette terre. Il a eu du courage jusqu'au bout. J'ai fait parvenir, ce texte à l'intéressé, je n'ai reçu aucune certitude, quant à sa lecture, mais, je n'ai pas eu non plus de retour du courrier. Il y a de très nombreuses années, j'avais croisé Jean Marais, et j'ai toujours conservé le souvenir d'une très grande bonté.
Lisa  

POESIE.....

Il n'est de bonne compagnie qui ne se quitte!!!!




"JE SECHE"


La fatigue est venue.
Je ne suis plus d'humeur,
A vous prêter ma main,
Pour transcrire vos émois.
Août à Paris fut chaud,
A vous écouter vivre,
Septembre est arrivé
Nourri des fruits de l'âme.
Octobre maintenant fait vaciller la flamme!!
Les muses et les poètes
Vont eux aussi partir.
Où? Je ne le sais pas!
Mais peut être en vacances,
Je leur dis aurevoir.
Prenons du temps qui fuit,
Quelques forces nouvelles.
Et, revenez me voir.



AUTEUR Lisa Conti  

POESIE....

"LES AMOURS HUMAINES"



ORLY....


Je me suis envolée, dans les brumes de ce matin d'hiver
Légères et emplumées.
Durant ce long parcours, je goûte la saveur du retour.
Une douce torpeur, engourdit mon âme,
Et caresse les heures!!
Mes pieds se posent enfin!!!Sur ma terre mon histoire
En respirant plus fort les anciennes odeurs.
Je crois, instant fugace, trouver l'oubli du coeur...
Triste réalité, en franchissant la porte,
Je redécouvre alors, que rien ne peut changer!
Et, qu'éloignée de toi, par tous ces kilomètres,
Je me suis brusquement, un peu plus rapprochée.

AUTEUR Lisa Conti  

Juste avant la poésie du Dimanche, un petit pronostic politique
pour satisfaire Bernard. "Parti Socialiste, Martine Aubry".....





ASTRALITE.......


RETROUVAILLES


Coucou! Me revoici, mon vieil écervelé!
A deux pas, près de toi,
Je viens me reposer.
La route s'est faite longue, et, pour te retrouver,
J'ai franchi plus d'obstacles,
Que lièvre en péril,
Près de toi, à présent, je marche à pas tranquilles!
Au carrefour des mondes, nous repartons tous deux.
Tu as voulu m'attendre, et je t'en remercie,
Sans toi, il eut été plus dur le "voyage"
Mais ta main, sur ma main, quand il faut du courage,
Je ne craignais plus rien, j'entendais ton appel.
Quand la LUMIERE me prit, je crus avoir des ailes!!!
Et c'est toi qui veillais, ma dépouille endormie,
Par quel nouveau mystère,
Cela est-il permis?


Auteur Lisa Conti.  

PSYCHOMETRIE



"LES REMPARTS DU TEMPS"



De ruelles en venelles
Le coeur en bandoulière
Je vais, d'un pas tranquille,
Maîtresse de l'instant.
Les vieux pavés, usés par l'empreinte des ans
En secret me racontent, l'histoire inscrite au vent.
Savez vous que tout parle?
Et même la poussière! Que le caillou lancé,
Il y a bien longtemps,
Garde par devers lui, tous les évènements.
hier pour aujourd'hui, aujourd'hui pour demain,
Dans l'espace, invisibles se pressent les souvenirs...
Marqués plus fortement par les pleurs et le sang!!!
Et le Pont des Soupirs n'est que gémissements!
Tout en haut de la ville, je viens de faire halte,
La campagne alentour, dégage ses parfums,
Malgré le poids des siècles, je redeviens légère.
Le temps est ce qu'il est, la vie est ce qu'elle peut!!

Auteur LISA CONTI  

POESIE.......


"INTRODUCTION"



Et si la poésie n'était qu'une chanson?
Si par la cadence, les phrases se composent,
Plutôt rythmes et notes qu'agencement de mots,
Si tout simplement elle était autre chose.
Autre chose qui nous vient d'un ailleurs où tout vibre,
Où même les pensées ne sont que mouvements,
Et qu'au dessus de tout, diapason invisible,
L'amour en soit l'auteur, et l'éternel amant!!!!



Hommage à QUENEAU.....

Je verrouille ma porte, et t'interdis d'entrer!
Voleur de sentiments, cambrioleur de rêves,
Si tu crois la forcer, tu te goures!!!!!
Depuis quelques années, la rouille a fait le reste.


Les poètes ont chanté leurs humaines passions
A grands coups de sanglots, et d'effrayants délires!
Aussitôt envolées avant que de mourir,
Ne furent pour eux que belles occasions,
D'étaler, leurs conneries,
Sur les pages des livres...........


Inspiration irrévérencieuse.


AUTEUR....... Lisa CONTI  

"L'AME DES ANIMAUX"......

A SOPHIE, MON PETIT BOUT DE Melle CHAT




Mes mains trempaient dans l'eau de vaisselle.
Une fraction de temps, tout ne fut que vacuité!!!
Tu m'es apparue, dressée sur tes pattes arrières,
Griffant avec nervosité,
La vitre invisible, qui nous séparait.


Jusq'à présent, Sophie, est le seul petit BIBI, que j'ai du faire
endormir, elle a développé une tumeur cancéreuse. Ayant reçu un message de l'astral, transmis par l'un de mes collègues médiums, qui
ne connaissait pas mes chats, et annoncé par l'astral animal, en
l'occurence un beau chat blanc, et ce en public, "Il faudra la faire
endormir, dès qu'elle deviendra dolente", pour éviter la souffrance.
Terriblement bouleversée par le départ de ma princesse, j'ai malgré ce messaage si explicite, hésité plusieurs jours avant d'obéir. Sophie
a commencé à souffrir, j'espérais encore!!!!Et puis un après-midi 15h
exactement, j'ai reçu dans le dos une telle "ruade", que j'ai été
soulevé de mon fauteuil!!! Alors j'ai compris, j'ai porté Sophie chez
son Dr, la piqûre a été douce et l'endormissement progressif, pourtant
Sophie a développé une telle énergie en comprenant que nous nous quittions, que le véto, en a été désarçonné. Je l'ai gardée dans mes bras, tout le temps de son passage. Il faut savoir quand même, qu'en
partant de cette manière, l'âme reste plus longtemps attachée au plan
terrestre, c'est pour cela, que je l'ai vue plus souvent que les autres BIBIS, continuant à "vivre" dans le bardo, j'ai suivi son parcours astral, et puis une nuit, elle est partie. Lisa  

POESIE........

"LES AMOURS HUMAINES"



"PARENTHESE"


Douze années!!! La vie s'est écoulée.....
Il aura bien fallu ce très long hiver,
Pour oublier.
Et voici qu'en Septembre, quand l'automne s'annonce,
Tu reviens, léger comme le printemps!
Tu n'as pas changé.
Le printemps, c'est gracieux,
Mais la douceur de l'air n'engendre que des amours,
Frivoles et éphémères....
Moi, je suis de vieux bois, du chêne sans aucun doute.
Qui ne s'enflamme pas, mais brûle très longtemps.
Les passions de surface, pour moi n'enchantent guère,
Un coeur pétri d'amour, que Dieu voulut ainsi!
Et, petit Cupidon, que tu traînes derrière
Un visage d'enfant qui n'a pas su grandir,
N'ont pas grand'chose en commun, somme toute,
Alors sincèrement, chacun garde sa route......



AUTEUR.... Lisa Conti  

Aujourd'hui, nous fêtons THERESE D'AVILA....



POESIE.
A MA MERE.

Comme le petit enfant qui sans cesse réclame,
Le regard de sa mère, et le geste qui calme,
Je viens à TOI confiante, remplie de certitude,
Je t'enlace en ESPRIT, et m'abîme en ton sein,
Mon âme encore bêlante, t'appelle et s'impatiente.
Oh ma MERE, enfin je te rencontre!
Presqu'au déclin du jour je commence à t'aimer
Aujourd'hui je me dis, mais pourquoi tant d'années?
Pour découvrir ton coeur. Percé d'AMOUR DIVIN.
Il est plus qu'un trésor!
Je tends vers LUI mes mains,
Car ce COEUR brûle encore!!!!!

AUTEUR Lisa CONTI  

POESIE.......

JULIE...Princesse Meslay.


Petit plumeau qui déambule,
Quand la rue se tait, puis s'endort,
Qui joue sans souci à la brune,
Et qu'on a mis dehors!!!!!
Maîtres sans coeur, sans conscience!!
N'avez vous donc aucun remord?
Allons, petit chat je t'invite à dîner
Ce soir encore.
Ton pelage est celui d'une caille
Dans la nuit on a bien du mal à te voir,
Mais, à présent que sous la lampe,
Je le caresse et le brosse,
Ton poil a l'éclat de l'or...



Julie vit toujours près de moi. Elle est âgée, 18 1/2 peut être
19 ans? Elle paraît très jeune, j'ai tout fait pour la faire adopter
sachant que son vrai bonheur aurait été de vivre près d'un maître, seule, un romancier, un philosophe, un homme de plume quoi. Depuis que les Bibis sont partis dans l'audelà, elle apprécie ma présence et
tolère Lily, elle sent que les jours lui sont comptés, elle dort beaucoup, uniquement dans mon lit et sur mon fauteuil, depuis quelques mois elle s'adresse à moi et me tient quelques discours!!!
Jamais par le passé elle n'avait permis que je la caresse, à présent,
elle avance la patte, s'accroche à mon bras et réclame mes soins, elle
accepte même les gouttes homéopatiques, je crois d'ailleurs qu'elle
attend car ayant changé d'horaire et de jour, j'ai du reprendre le
ryhtme, remarqaunt qu'elle était mécontente, c'est une véritable horloge!!!!

Comme toujours le petit poème est de mon cru, j'espère que
vous appréciez ces textes bien modestes, mais qui reflètent très exactement les situations. Lisa.  

POESIE........

"L'AME DES ANIMAUX"



MON TOU YOU.....




MAX il est minuit, il faut pourtant descendre!
Entre le 31 et le 1er du mois,
La rue sera ce soir bien moins inquiètante,
Pour être les premiers, ils prennent le départ!
Août leur tend ses rêves, pas une minute à perdre!!!
Profitons en aussi, pour promener un peu.
Au milieu de la rue, un chat noir s'époumonne,
Je suis sûre qu'il a faim, il se laisse approcher
Je lui donne à manger, il ne craint pas les hommes...
Allez MAX, sois gentil, ramenons le chez nous,
Et donnons lui un nom...
Que dis tu de TOU YOU?


TOU YOU, n'a jamais été accepté par mes autres chats, c'est curieux
malgré tout il n'y a jamais eu d'agression, bien évidemment, je me suis retrouvée proche de lui deux rejetés de la vie, les années sont passées, TOU YOU, un matin, s'est allongé sur mon lit, sur le bord, et n'a plus quitté la couete, il a refusé les granules homéopathiques, la nourriture et tout liquide. Il a réclamé ma présence, dans ses derniers instants il m'a "demandé" de ne plus m'éloigner ne serait ce que d'une seconde, son âme s'est envolée, il est parti avec la dignité d'un haut personnage, les autres ayant quitté la terre bien avant lui, il s'est retrouvé seul mâle dominant, et bizarrement après le départ de TCHARLIE, dès le lendemain matin,il s'est installé sur la table de la cuisine, et m'a fait comprendre qu'a présent c'était à lui que je devais donner les granules homéopathiques le rituel a perduré jusqu' à la fin. Je les ai tous aimés d'un amour égal, mais j'avoue que je suis encore bouleversée par la majesté de son départ. Lisa  

POESIE......

L'AME DES ANIMAUX

"A SOCQUETTE"


Il fait froid ce matin,
Le téléphone sonne,
Un chat, git dans la cour,
Blessé, mourant, peut être!
Dans son sang déjà figé!!!
Avec grande délicatesse, je t'allonge,
Et te couvre d'un vêtement léger.
Je te parle, te réchauffe,
Effleurant de la main, ton pelage argenté.
Je n'entends pas ton souffle.......
Pendant plus de deux heures,
Je fais aller mes doigts,
T'insufflant, par l'amour, une nouvelle vie.
Tu es venue à moi, pour apaiser mon coeur,
MAX en avril dernier, a livré son combat,
Ses cendres sont ici, près de SOPHIE, sa soeur
Et pendant ce long mois,
Je n'ai pensé qu'à toi!!



Aujourd'hui, les petits BIBIS sont dans l'au-delà, je les revois
parfois, mais de moins en moins.

AUTEUR LISA CONTI  

POESIE.....


"LES AMOURS HUMAINES"




Susurrant tendrement, les mots que j'aime entendre
Laisse aller tes longs doigts sur ma peau échauffée,
Douceur de la caresse, effleurement léger,
Leur fraîcheur bienfaisante apaise la souffrance.
Je dois me contenter de cet attouchement
Pour toi sans conséquence,
Le corps ainsi que l'âme dans la désespérance!!
C'est un enfant malade que tu viens visiter....
Et, sauras tu jamais que dans ce grand silence
La tourmente envahit un coeur de naufragé!
Se peut il que jamais tu n'aies sentir frémir,
La vague de l'amour, qui a tout submergé.
Ne peux tu concevoir, que je sois sous la glace,
Un océan de feu, ne brûlant que pour toi?
Non, il ne se peut que rien ne fasse signe,
Au plus profond de toi, n'as tu pas deviné!
Refuses tu alors, d'être pour moi l'unique,
Aurais tu peur, amour, de te savoir aimé......


AUTEUR Lisa Conti.  

"L'AME DES ANIMAUX"


LILY


Lily, quand vient le soir,
Sur les toits se promène,
Sous les rayons de lune,
En équilibre extrême!!
Lily vit malheureuse,
Entourée de serpents!
Elle quitte son enfer, et,
Pour quelques instants,
Par la fenêtre ouverte,
Converse avec nous.
Elle vient se réfugier,
Dans le creux de mon cou.
Lily, tu es venue,
Jamais plus repartie....
Dans un reflet de lune,
Au milieu du grand lit,
Tu es Lily jolie,
Etendue, détendue,
Ancienne chasseresse!!!
Sur des coussins cossus.....


AUTEUR LISA CONTI


Lily c'est la petite chatte que vous voyez sur la page de garde,
Elle a sauté pour être photographiée!!!! C'est aussi le 10ème petit
BIBI, que j'ai adopté. Bien que ce soit elle qui a choisi de venir
vivre avec nous... Délibérément, elle est revenue, par ses propres
moyens au péril de sa vie. Bien qu'affamée par 3 jours de "cavale"
elle est allée embrasser mes autres chats, 5 copains qu'elle a voulu
retrouver, après seulement elle s'est restaurée!!!!!!  

POESIE.......


"POUR LA MEDITATION"


L'ENGAGEMENT.




Vous viviez , en vous laissant porter,
Bercé au grès des flots, par la vague qui materne,
Sur votre horizontale, à peine éveillé,
Vous subissiez le sort, croyant alors bien faire!
Sur le SENTIER, pourtant, vous voilà engagé.
Qui donc a su dévier les vents poussant la barque?
Quelqu'ami de toujours, un autre rencontré?
Qu'importe le pilote qui fait changer de cap!
La mollesse des eaux soudain a disparu,
La tempête qui s'annonce, effraie l'âme timide,
Pourtant, très loin là-bas, au bout de l'infini,
Une étincelle d'or, vous montre le rivage.
L'ESPRIT dans sa parcelle, vous invite au voyage,
Pour s'affranchir des chaînes de ses nombreuses vies.
Esclave des passions qu'engendrent les désirs,
C'est au creux de l'orage qu'il va enfin surgir.
Dans le creuset profond des souffrances humaines,
L'âme, enfin se dépouille de tous ses oripeaux!
Le bateau rentre au port, l'enfant est près du PERE,
L'AMOUR descend des cieux....
Se répand sur la terre.



AUTEUR... LISA CONTI.



"Au cours des séances de Yoga Nidra, que j'ai dirigées durant 14 ans
certains participants ont eu le privilège, de regarder avec les yeux de leur âme, la parcelle d'or fluidique émanée du TOUT, leur ESPRIT
libéré pour un instant des couches successives des "CORPS INVISIBLES"
Il y a donc lieu de se réjouir........  

POESIE.....


"MEDIUMNITE"



Au restaurant, il se passe des choses!!!!
Je prends mon tour, il est midi.
Du carré, au milieu de la salle, je vois,
Deux messieurs, assis, dans le rang,
Qui aujourd'hui, est le mien.
Les visages ne me disent rien.
Pourtant quand je m'approche pour prendre la commande,
Le plus ancien, m'affirme, et ce, sans préambule
Vous êtes capricorne, et du 9, je présume!!!!!
J'en reste bouche bée, mais plus curieuse encore,
Je demande, comment le savez vous?
Et lui de me répndre......
La médiumnité, vous, qu'en faites vous?

AUTEUR LISA CONTI


Ce petit texte, relate très exactement, ce que j'ai vécu, en 1979
au "BOEUF COURONNE", Avenue Jean Jaurès, dans le 19ème. En 1980,
j'entrais de plein pied, dans ce domaine qui aujourd'hui est le
mien. Cet homme, je ne le connaissais d'aucune manière, je ne l'ai
plus revu, à mon grand regret! Un messager, anonyme qui est
intervenu, au moment choisi, non par ma volonté, mais par celle des
hiérarchies supérieures.  

"L'AME DES ANIMAUX"........


LE PETIT GORILLE EST NE



Aux premières lueurs, engourdie de sommeil,
Je berçais tendrement un enfant nouveau né.
Il était velu et sombre, ses yeux trop grands s'étonnaient.
Je ressentais pour lui, un sentiment étrange,
D'amour arachnéen, en vagues déferlantes,
Nous submergeant tous deux!
Je savais sa mère présente, mais si éloignée de nous!!!
Forme immense, dans l'ombre d'une cage.
Puis je m'éveillais, la vie reprend son cours.
Aux dernières nouvelles, un petit gorille a vu le jour....


AUTEUR LISA CONTI.


Aux infos de 8 heures, j'apprends la naissance d'un petit gorille
au zoo de Vincennes. J'aurais bien voulu devenir sa marraine.
Est ce une sortie du corps astral? Est ce une connaissance de la
conscience? Suis je allée aider?....  

POESIE.....
LES AMOURS HUMAINES



"AMOURS INCERTAINES"



Juste à petits pas, juste à petits poings,
Tu as joué ta vie sur le grand échiquier.
Tu n'avais pas choisi, les formes noires d'Hécate,
Aux ondes ensorceleuses, démones perverties.
Tu rêvais de lumière sur quelque beauté blonde,
Bylitis s'annonçait, tu n'accrochais qu'un songe!
En avançant tes pions, tu restais démunie,
Devant reines et rois, nonchalamment assis,
Au creux des soies des ors, de leur vie confortable
Victorieux sans combattre, leurs regards vers ailleurs!!!
Mais toi, sans coup ferrir, pataugeant, prisonnière,
Au fond de ce cloaque, tu n'avais que le choix,
Accepter de mourir......
Quand l'heure se fait discrète, et sans remous les eaux,
Ont recouvert ton corps, au petit matin pâle,
Ombre, parmi les ombres, déjà dans la clarté,
C'est ton âme, qui s'en va, ma douce, mon aimée.

AUTEUR..... LISA CONTI  

POESIE........

"ASTRALITE"......


POUR LE "VOYAGE"



Quand l'âme vagabonde, se plait à parcourir
A travers champs et bois les mondes invisibles,
Elle ne s'étonne en rien, de respirer tenace
Le parfum des pensées qu'elle effleure sans dommage.
Pensées en mouvement, volutes et spirales,
Ondulatoires ou roc en matérialité,
Franchissant, sans frémir tous ces nombreux obstacles,
Légère, l'âme s'élève, survolant la mêlée...
Surtout ne croyez pas bondir comme une flèche
Et quitter notre monde pour trouver cet ailleurs,
Que tant et tant de fois vous avez vu, en rêve,
Votre place, pour autant, vous l'aurez à votre heure.
Votre désir d'avoir, de posséder sans cesse!
L'aurez vous extirpé, chassé de votre coeur?
Non, ne répondez pas, reprenez votre ouvrage,
En creusant un peu plus, vous trouverez la peur!!!!
La peur du lendemain, l'angoisse l'inquiétude,
Pour ceci, pour cela, et, bien souvent pour rien!
Iésod, vous attend, cette sphère vous appelle,
Pourtant il vaudrait mieux ne pas y séjourner.
Bêtement vous pensez"C'est la fin du voyage",
Voyageur insouciant, ouvre donc ton bagage,
Tu y verras, plus lourds, faiblesses et passions,
Regrets des amours mortes, jalousies et rancoeurs!!!!!
Ici, dès à présent, rejette les sans cesse.
Et, quand l'heure venue, tu iras au tombeau,
Sur un rayon de lune tu feras le voyage,
Vers ceux qui t'aiment encore, et te tendent les bras.

AUTEUR... LISA CONTI  

POESIE.....
"LES AMOURS HUMAINES"



L'OUBLI




J'ai remisé au fond d'une vieille valise,
Un monceau de chagrins, de peines et d'abandons,
Quelques fleurs desséchées sur les pages d'un livre
Et des photos jaunies pour l'ultime pardon.
Pardon à toi, qui fiévreux de trop vivre
Marchais sur tous les coeurs, nourri de trahisons,
Sans jamais regretter, sans d'avantage aimer,
Indifférent seigneur, du château d'illusions....
Et, si maintenant l'ombre est ton domaine
Tu y cherches l'amour que tu n'as pas semé,
Seules les fleurs du mal poussent dans cette plaine,
Epines sans la rose, que tu n'as su planter.
Pourtant l'âme attendrie, cette autre que moi même
Dans la paix du silence au tréfonds de la nuit,
Goutte à goutte, y verse l'oubli....

AUTEUR..... LISA CONTI  

POESIE........

"LES AMES SOEURS"


La toute première fois, que je t'ai aperçue,
C'est dans cette salle immense, où j'ai connu
Le vrai bonheur de l'âme et le repos du coeur.
Je tournais vers la porte un regard nonchalant,
Tu entrais, grande et brune sur de très hauts talons.
Près de toi se tenait un homme qui me fit signe,
Je le reconnaissais, spectateur appliqué,
Et tous deux près de moi sur les chaises voisines
Nous fîmes connaissance. Jeanne était ton prénom,
La dernière à ce jour d'une longue lignée.
Sept Jeanne dans ma vie ont marqué.
Pour chacune de vous, mon affection fut vive
Vous étiez tout pour moi, qu'en était il pour vous?
Toutes sans exception, vous êtes éloignées,
Bien avant que la mort, ne règle la question!
Chacune d'entre vous m'a laissée éplorée,
Ressassant, des années, toutes ces trahisons,
A chaque carrefour, c'est vous qui fîtes stop.
Chaque nouveau départ m'apportait l'abandon.
Nécessité, destin, en gravissant la pente
Je perdais l'une puis l'autre.
Lors courbant un peu plus l'échine dans la tourmente,
Je restais seule, tendue vers un autre horizon.
Je crois bien que tu es la dernière pour toujours,
Et c'est pour toi bien sûr, que j'eus le plus d'amour
Nous étions si contraires, et pourtant chose étrange,
Chacun voyait en nous deux soeurs qui se ressemblent.
A présent, je le sais, ce qui était semblable,
C'est dans notre regard, qu'il fallait le trouver,
Et puisque le regard est le reflet de l'âme,
Ce sont elles qui s'aiment de toute éternité.


Auteur LISA CONTI  

POESIE.......

"Galerie de portraits"

Au Père Lachaise

A ADELINA PATTI, en hommage.



Cantatrice adulée, étrange petite femme,
Aux longs cheveux bouclés sur une peau diaphane
Aussi noirs que les yeux, leurs contours se dessinent
En arcs de velours sur les tempes bleutées.
Sur le cou élancé, un profil de nacre,
La blancheur du sein rond dans la robe échancrée,
Tout en toi est chaleur, grâce et poésie,
J'aime ce portrait unique où tu es si jolie!
Adelina Patti, es tu dans l'invisible,
Ta voix peut elle pour nous chanter à l'infini?
Es tu redescendue des mondes angéliques
Où le christal résonne, dans les sphères divines.
Sur terre tu n'as connu que la félicité
Tu as vécu comblée d'amour et de passions
Tu as été aimée, du beceau au tombeau,
La corne d'abondance n'a jamais fait défaut
Les hommes, les monarque, ceux qui ont du talent,
Chanteurs, musiciens, compositeurs illustres,
Tous, ont connu tes charmes...
Subjugant l'un et l'autre, sans te soucier des larmes,
Tu passais dans leur vie comme une libellule,
Trillant vocalisant, et cela seul comptait.
Adorée désirée rien n'avait d'importance,
Toujours et seulement, c'est l'art que tu servais!
Lui seul a retenu ton souffle si longtemps.
De la folie tragique de la pauvre LUCIA
A la sarcuella de tes amis gitans.
Peut être par amour, tu devins écossaise!
Vécu dans un château, véritable princesse.
Le besoin de chanter s'est ravivé si fort
Qu'à Paris tu revins y a laissé ton corps.
Sur le bord de l'allée, à présent tu reposes
Loin des fastes du monde, près de grands musiciens.
Avez vous donc choisi, tous de rester ensemble!!
Un seul est loin de toi. Mais je n'en dirai rien.


Auteur Lisa Conti.  

L'AME DES ANIMAUX

EVOLUTION......


LE PIGEON.



Le petit pigeon est mort ce matin,
Je l'ai trouvé sur le trottoir, Boulevard St Martin.
Il n'était pas blessé.
Sa jolie collerette brillait dans le soleil
Parée de mille feux.
Il roucoulait dans l'arbre qui frôle mon balcon,
Hier encore au soir, je l'ai vu faire des bonds.
Il sautillait, joyeux, dans le feuillage vert,
Mes chats le regardaient,
N'en croyant pas leurs yeux!!!
Et maintenant, son âme,
Loin des siens se retrouve....
Etonnée, croyez moi,
D'aboyer, comme un chien!!!!


Auteur. Lisa Conti.  

POESIE.....
"L'AME DES ANIMAUX"


GARCON



1981, rue Des Francs Bourgeois,
A la vitrine d'un antiquaire,
Une affiche, un gros chat, dans un panier d'osier,
Le ventre à l'air, se prélasse en toute majesté.
C'est GARCON!!! portrait fidèle de mon chat,
Tendre et impérieux!
Je pousse la porte, j'acquièrs cette affiche,
Et aujourd'hui encore, ils sont là tous les deux.



Ecrit en Septembre 96. Garçon est parti dans l'audelà
le 25 février 1999, à l'âge de 20 ans 1/2.


Demain je vous raconterai la suite... car il y en a une.



Bon Dimanche à tous. Lisa.  

POESIE.....

TRATAK......
"Au petit nombre"



Devrais-je regretter, de n'avoir point vécu?
Devrais-je reconnaître, que je me suis trompée!
Qui, peut dire sûrement à la fin du parcours,
Que cette route-ci, était la seule à suivre?
Quand devant le miroir, le regard se découvre,
Du néant apparaît une faible lueur,
Entre les yeux rivés, sur la surface lisse,
Grandit et s'épanouit une fragile fleur.
Qu'importe alors les choix de nos vies sur la terre,
La réponse est ici, de toute éternité.
Nous savons à présent, qu'un veilleur solitaire,
S'est tenu, près de nous sans jamais s'éloigner.

AUTEUR LISA CONTI  

LA PEINTURE... TEMOIN DE L'AME.




LE PEINTRE




Sa façon de peindre, n'est pas très orthodoxe.
Plutôt qu'assis, debout, c'est à genoux,
Que l'inspiration coule de ses mains, de ses doigts,
Et d'un gâchis informe, naissent, je ne sais comment
Les images d'une âme, qui souffre et qui se bat.
Beaucoup de rouges, de bleus, de noirs, de jaunes intenses,
Comme les ciels d'orages, qu'il affectionne
Presqu'autant que le sombre éclat des lampes dans les tavernes!
Toutes les Bodégas, l'ont un jour rencontré!!
Mais aussi les chevaux, les fleurs et les chats...
Ce peintre, vraiment particulier,
Transmet sur le "papier", les émotions violentes,
Qui sortent de son ventre, mais n'y sont pas entrées,
Et de lui, aujourd'hui, on dit "C'est un expressionniste".

AUTEUR LISA CONTI  

FETE DES PERES........


POEME EN HOMMAGE AUX PAPAS
DANS L'AUDELA



Papa, tu es couché au petit cimetière,
Dans le dernier carré, tout au bord du parterre.
Tu dois être content, de ta maison de marbre
Tu vois tous ceux qui passent et qui vont y rester!
La Mort n'avait pour toi vraiment rien de terrible,
D'où pouvait te venir cette philosophie?
Quand le départ sonnait pour l'âme d'un ami
Franchissant pour "toujours", le voile de la nuit
En riant tu disais"Il est mort, ce vieux con"!!!
Ecrasant une larme, mais en te détournant.
Notre dernier Noël en 78, moqueur comme souvent,
Tu enterrais gaiement un vieux copain de route,
La route de la guerre, "Il est mort, ce vieux con!"
C'est à moi maintenant.....
Tu as rêvé ta mort, elle s'était annoncée.
Tu as tout mis en ordre, tout était bien rangé.
A 20 heures 20 précises, le 12 février,
La pièce était jouée, ton rôle s'achevait.
Dans le mois de Janvier, tu as fait des visites,
Tu as revu tous ceux que tu avais connus.
Sans rien laisser paraître, tu as pris la mesure
D'une petite vie, si rude, si dure.....
Le ciel t'a accordé, la grâce de partir
Sain de corps et d'esprit, et sans nous encombrer!!!
Tu as bien mérité, de nous quitter si vite.
Et d'échapper ainsi, aux affres de la vie.
Un soir tu es venu frapper dans mon logis
Deux grands coups dans les livres qui nous avaient unis,
Merci à toi PAPA, continue ton ouvrage,
Je sais que tu t'occupes et très activement
De tous les affolés sur cet autre rivage,
Qui tentent le retour, et tombent dans le Léthé...

AUTEUR LISA CONTI  

Bonjour à tous.
Un internaute me dit avoir quelques difficultés pour remonter le cours du temps, et retrouver certains poèmes, celui en hommage à BARBARA. Voici la date de sa parution sur le site dans la rubrique "chroniques" 2007 19 Novembre.
Tous ces poèmes sont inspirés, leur écriture est directe et en pleine conscience, il n'y a pas de correction.
Bonne journée à tous. Lisa  

POESIE....

A ZENIA. DANS L'AUDELA.........



LA PENDULE




Cette pendule noire
Qui est sans élégance,
Qui trônait dans la chambre
Où vous avez vécu.
Je l'ai récupérée, et, pour vous être aimable,
Je l'ai faite ausculter, et guérir de ses maux.
Abandonnée par vous, dans les années 40,
Son coeur ne battait plus, n'ayant pas de ressort.
Elle marque, aujourd'hui,
Le temps de ma propre existence,
Par le christal des coups, qu'elle assène à ma vie!
Dès que l'heure est comptée, vient vite la demie!!!!
Et, depuis quelques temps, son rythme s'accélère.....

AUTEUR LISA CONTI  

C'est Dimanche....... POESIE.
L'AME DES ANIMAUX




MAX. SOPHIE. P'TITE PUCE. GARCON.....

"LES QUATRE DE LA SAINTONGE"


Ils sont "partis", les 4 de la Saintonge!!
Les 4 de la Saintonge, que sont ils devenus?...
Enlevés, pour l'ailleurs dont nul n'est revenu?...
Nul n'est revenu, de ce dernier voyage?
Espérance illusoire
Les colombes envolées, sont elles au ciel des "ombres"
Perchées sur les étoiles, ou retournées au "nombre"....
Sont elles sur le sentier qui monte en douce pente
Perdant poils et plumes, et s'élevant plus grandes....
Formes déjà vécues, fragiles métamorphoses,
Epures en devenir, longuement préparées.
Enfants, Rois sur la terre,
Reviendrez vous m'aimer?....

Auteur LISA CONTI  

"Dimanche.... FETE DES MAMANS
Le poème de ce jour, est dédié à toutes les mamans qui ont perdu
un enfant, pour beaucoup d'entre elles, c'était l'unique, aujourd'hui
elles ne pourront pas être heureuses. Ce poème je l'ai offert il y a quelques années à mon amie Laure, qui a perdu son fils, cette année
c'est par lui que je me rapproche de toutes celles qui ne cesseront
pas de souffrir, quand autour d'elles, on se réjouit....
Ce poème c'est aussi, L'ESPOIR.



A LAURE.


Laure aux mille soucis.
Longue tige fragile.
Les vents d'Autan, en te couchant,
N'ont pourtant jamais réussi
A briser ton coeur de maman...
Celui que tu aimais est parti dans l'espace,
Vers quelle nébuleuse, quel astre méconnu?
Fauché, et bien avant que l'été ne trépasse!
Enlevé par le souffle trop violent de la vie,
Il cherche, aujourd'hui même, sa mère, dans l'INFINI
Laure, Laureen, Laurette,
La certitude et le secret, sont amis
Qui nous préparent au grand voyage, et nous conduisent...
Peu importe les ans, qui sur terre te retiennent,
Son âme est aux aguets, et ton enfant chéri,
Danse dans les étoiles, au-dessus de ta tête,
Le soir, cligne de l'oeil, regarde le sourire.



Auteur LISA CONTI.  

LES AMOURS HUMAINES...

"CARNET D'ADRESSES"


On remplit les cartons pour la énième fois!
Pas moyen de garder nos pieds dans les chaussons.
C'est aussi l'occasion de faire le ménage,
Dépoussiérer les livres, en vidant les rayons.
Combien de fois avons nous fait et défait les valises?
Toi, en riant, heureuse de changer de rythme d'atmosphère.
Moi, regrettant toujours un peu plus la dernière!
Tu romps facilement avec les habitudes
La vie, pour toi, c'est bien le mouvement!
Installer tes pénates te paraît ridicule
Tu crois ne pas vieillir par la fuite en avant?
Car n'est ce pas, il est là le problème,
A tout prix refuser l'emprise du temps,
Tu veux être, sans cesse l'enfant de tes mirages,
Tu crois le retenir? Par tous ces changements!!
Tiens, un carnet d'adresses.....
Mon Dieu! A quand remonte ce témoin gênant?
Te voilà contrariée, 1967...
Que sont donc devenus tous ces amis charmants?
Tu les balaies, avec le téléphone.
Combien de numéros avons nous retenus!
Où sont ils aujourd'hui,Sylvie, Paul et les autres....
Je tiens à le savoir, à les joindre maintenant.
Ah! Je t'en prie!!!!
J'ai toujours accepté tes caprices, ma chère,
J'ai trahi mes pensées, afin de te garder
Tu mériterais bien quelques coups de garcette!
Cette fois, je refuse tout net
A toi de plier.....
Moi, je suis bien ici.
Sophie et Max sur la terrasse, regardent les valises,
Tristes et malheureux.
Non, non, je ne partirai pas, je tiens à te le dire,
"Cest ici, que s'achève notre voyage à deux"
Dans ce lieu idyllique, béni de tous les Dieux
Les arbres, les oiseaux y chantent de concert,
Au soleil les chats ronronnent et se pourlèchent
La cloche dans le lointain, invite à méditer.
Le bleu du ciel, est bleu!
L'océan vert est vert!
L'ombre des pins protège, les roses et les oeillets,
L'air est doux et léger, je suis heureuse de vivre,
Heureuse de vieillir...
Va, va, comme à l'accoutumée, voguer de port en port.
Ici je jette l'ancre.
Demain Sylvie arrive, et, je dois tout ranger......

Auteur LISA CONTI  

POESIE.........



CHANSON A L'AMI PERDU.....



Pour moi, qui ne suis rien et qui ai peur de tout,
Oh mon Ami perdu que cette vie est longue......
Dans le brouillard de ma raison, un grand bateau doucement danse,
Il porte en lui la cargaison de ma souffrance.
Il m'emporte vers le pays des mauvais rêves,
Vers les régions les plus enfouies où tout s'achève.
Il va me perdre, surement, mais que m'importe!
Ses voiles gonflent, sous le vent des amours mortes.
Oh mon Ami perdu, vers toi j'implore, qu'un tourbillon
Brûlant d'amour me porte.
Tes mains je les ressens sur moi, et ton haleine,
Embue mes yeux, mes larmes coulent, mon coeur se saigne,
En partant de ma vie, à l'instant même,
Oh mon Ami perdu, tu m'enchaines!!!
Qu'es tu? Aujourd'hui, sans ma voix sans ma caresse..
Faudra-t-il tant de fois encore, sentir l'ivresse,
De ton corps sur mon corps, et sans contrainte,
Dire à tous les échos, la triste plainte.
Oh mon Ami perdu, laisse moi vivre!!!
TON AME EST SUR MES PAS, SANS CESSE, ET ME RESPIRE,
Ce monde n'est plus tien, je te demande,
De m'y laisser revivre, ou de me prendre......



Ce texte inspiré par l'audelà, je l'ai reçu, avec une mélodie,
après le décès de l'Ami de coeur, de Pascal Sevran, qui vient de
nous quitter.... Aujourd'hui je l'offre à tous ceux, qui savent..



AUTEUR LISA CONTI...  

POESIE....



UN PEU D'HUMOUR......



REBELLION......



Ma Muse versifie, je dois la laisser faire,
Sans cesse lui obéir, ne pas récriminer!!
Accepter sa tutelle, ne jamais m'y soustraire
Etre sans ambition, écouter ses conseils.....!
Muse de second ordre, deuxième pression à froid,
Vas tu longtemps encore m'imposer ta manière?
Pour tourner quelques phrases, reflets de poésie!!!!
Je ferais mieux sans toi, je vais te le prouver!!!
D'abord, me préparer, me mettre en condition,
Bien choisir le crayon qui transcrira ma verve.
AH!!! Je n'aime pas écrire sur ce papier,
La lumière est trop crue, elle ne peut que gêner!
Mieux vaut changer de place, être du bon côté...
Si près de la fenêtre je vais être distraite....
Près de la cheminée? J'ai trop chaud... je regrette,
C'est dans la chambre, je crois, que je vais m'installer.
La pendule m'agace et je n'entends plus qu'elle......!
Muse, pardonne moi, je sais bien que sans toi,
Je ne puis aligner, aucun mot bien choisi,
Ni de ces phrases, qui naissent simplement, sans chercher.
Tu es comme je suis, Muse, sans ornement.
Toi et moi, nous dansons sur des rimes faciles,
Très souvent, semble-t-il, un peu trop librement
Tu es de notre époque, du genre plutôt sportif,
Tu surfes sur les vagues de la mer poésie,
Je fais tout mon possible, pour garder l'équilibre!
POLYMNIE se repose, elle a tant déclamé!
Ne prenons aucun risque!
Laissons la sommeiller........

AUTEUR LISA CONTI  

POESIE




LA JEUNESSE.

Elle affiche son âge,
Elle se conjugue à deux
Et, parfois d'avantage.
Elle ne sait pas encore
Qu'avec le temps qui passe,
La vie creuse un sillon profond
Sur le sable, des plages des folles entreprises,
Touche soudain la main de la "FEMME SANS NOM",
S'en étonne, se retourne,
Et, c'est déjà demain.......


AUTEUR: LISA CONTI  

POESIE.......



L'AME DES ANIMAUX


"LE PERROQUET A DISPARU!"






Oh, Lisa, je vous en conjure,
Consultez tous vos augures,
Arthur a quitté son logis.
Dieu sait où il s'est envolé!!!
La cage lui est toujours ouverte,
Mais par mégarde, ce matin, aussi la fenêtre.
Une photo suffit pour m'aider dans l'espace
A capter le signal de sa psychée folâtre.
Ca y est, je le tiens, il est à Clignancourt,
Dans le square, où tout près, allons y faire un tour.
Arthur, mon bel oiseau, aux couleurs somptueuses
Ecoute ma pensée, et guide moi vers toi.
Tu vis à St Germain, pour faire un tel parcours,
Qu'est ce qui t'attire si loin? Ou te contraint, ce jour?
Bizarre, comme c'est étrange!
Un homme dans le jardin recueille tous les oiseaux
Perdus ou mal en point.
Et vraiment quelle surprise!!!
Quand chez lui, il m'invite à entrer,
De voir, sur les perchoirs d'une immense volière,
Non pas un, mais, 12 Arthur, qui vocifèrent.......


AUTEUR... LISA CONTI  

POESIE.........

SPLEEN



Le rêve de chacun, est de partir un jour,
Vers des contrées lointaines
Y vivre un grand amour
Le temps nous est compté
Et d'illusions en songes,
La vie se rétrécit, la route se fait longue.
Le poids de nos chagrins, sur nos jambes est si lourd!!
L'espoir aussi s'étiole, sa flamme s'amenuise,
Cesse alors en tremblant, d'éclairer l'avenir.
Nous tirons un grand trait, les chimères s'évanouissent
Près de la cheminée, nous reprenons un livre...
N'ayant pu exister, au gré de nos désirs,
Nous vivons, au travers, d'un autre imaginaire.


AUTEUR. LISA CONTI  

POESIE..........
GALERIE DE PORTRAITS.....



Au cimetière, j'ai vu, non sans étonnement,
La tombe du POETE et le saule esseulé,
Mourant à petit feu, caché derrière MUSSET,
Phrases crées pour plaire, sont peu en vérité!
Pauvre saule, chanté par la muse emphatique,
Du POETE inspiré, mais, ignorant la loi,
Qui veut qu'un saule planté soit près d'une rivière,
Pour y vivre Sa vie, nous donner de la joie!!!
Si vous aussi, un jour , allez au cimetière,
Surtout ne réclamez, ni arbre, ni tombeau,
Laissez à la nature le choix de la parure,
Devenez un abri, pour les petits oiseaux.

Auteur: LISA CONTI  

POESIE....

SOUVENIR D'ENFANCE



J'ai dix ans.
Le calendrier des postes est arrivé, ce matin.
Il est accroché à la porte qui nous sépare du jardin.
Je ne suis pas bien grande, et, pour le regarder,
Je dois me hausser sur la pointe des pieds.
Cette année, c'est un champ de blé, qui l'illustre.
Simple image d'une campagne, qui soudain,
M'éblouie et m'étreint.
Je ressens plus que je devine,
Que c'est un malade qui l'a peint.......

VINCENT.. a Toi.

Auteur LISA CONTI.  

POESIE..........
" LA VIE "




Elle nous échappe lentement
Celle qui a pris tout notre temps,
Parfois aussi d'une rafale,
Elle disparaît, en nous voilant le lourd secret qu'elle défend
Jusq'à l'instant qui nous dépasse.
Toujours, elle s'est moqué de tout!
Faisant croire à chacun de nous,
Qu'il était le seul à la prendre.
Elle a joué de ses attraits
Riant sous cape, et sans regret,
Nous a fait souffrir, sans vergogne!
Sa douceur n'était qu'un combat
Cachant ses flèches dans le carquois
Des traquenards de toutes sortes,
A l'horloge de la destinée
Les heures d'insouciance, passées
Le marteau frappe sur l'enclume.
Les chagrins sans cesse ajoutés,
Aux erreurs des passions, brûlées, par l'indifférence commune,
Nous finissons de parcourir, le chemin de notre avenir,
Ici bas, nous faisons halte....
Que croyez vous?
Il reste à faire, quelques petits tours...
En enfer?
Non, mais.... dans un ciel, plein de nuages!

Auteur: Lisa CONTI  

POESIE..... AU PETIT NOMBRE.


ILLUMINATION


Ce soir, mon âme a pleuré en moi.
Cependant, qu'en ma chair, l'élan de l'autre se libère,
Mon âme pleure.
JE, la sent se répandre.
JE, se fond pour la prendre,
Fusion parfaite en douce chute,
JE, s'évade de la terre,
Lise éclate en mille éclats
Mais l'âme de Lise pleure!!!
Ce soir, mon âme a pleuré en moi,
Pour la première, dernière fois.
Tout à l'instant s'éclaire,
Lise et son théâtre à ciel ouvert,
Seul éternel, l'ESPRIT s'éveille,
Lise se volatilise........
Lise et son moi ont disparu, ce soir,
Dans la pure Lumière.
JE, est un autre.
Lise n'est plus.......


Auteur.. LISA CONTI  

Dimanche.......POESIE

ASTRALITE.

RE-NAISSANCE.


Telle la plante palustre, tes racines se prolongent
Sur les rives dorées du fleuve protecteur.
NIL s'éveille aux amours de l'aurore qui s'annonce,
Proie facile, des songes, tu poses tes pieds nus,
Sur les vapeurs qui montent aux premières lueurs.
Ainsi, féline, glissant sur les ajoncs qui penchent,
Quêtant dans le soleil, l'éternelle espérance,
De revenir, au jour plus belle plus aimée.
Le chemin parcouru, est- il pour toi si sombre?
Que tu recherches ici, le passé de tes ombres?
Ne peux tu vivre ailleurs, que dans tes souvenirs?
L'heure n'est plus aux regrets
Plonge dans cet autre fleuve
LETHE en est le nom...
Ne crains pas. Je t'attends......


AUTEUR. LISA CONTI  

POESIE......... ASTRALITE



"VISITE"



D'incandescence, en ombre, ton âme se profile
Sur le mur invisible, qui nous sépare fragile.
Ombre soudain si blanche, qui voudrait me rejoindre!
Transitoire voyageuse, éphémère vagabonde,
Que je tire de son monde, sans vouloir l'enlever.
Saphirs venus de l'Inde, aux rivages nouveaux...
Un jour les reverrai-je? Tes yeux si beaux,
Que plus d'un s'est perdu!!!!
Plus profond aujourd'hui, leur regard se révèle,
Psychée s'est réveillée, nous pouvons converser,
Vers Toi, je tends les mains,
Ta robe disparaît!
Je l'ai pourtant touchée!!!!!!


Auteur LISA CONTI  

POESIE.......

LA VIE PROFANE
"LES AMOURS HUMAINES"




Lanscinante est la pluie qui toque à la fenêtre,
Coups d'épingles aux carreaux, picotant mon ennui,
L'eau du ciel, aujourd'hui, avec bruit se déverse,
Les rigoles s'emplissent, mes yeux se font secs!!
Nous sommes en été, je suis en automne,
C'est le printemps, je sais qui me l'a enlevé,
Il est parti, c'est tout. Pour que le sang bouillonne
Il lui faut, à présent, du fruit l'acidité....
Les rondeurs généreuses, ont fini de surprendre,
C'est l'amour en bouton qui vient de me le prendre!
Dans le vent des passions, s'envole l'espérance,
Fétus de paille, légers, balayés nos amours!
Allons n'y pensons plus. A travers les nuées,
Au jardin de l'oubli,
J'entends l'oiseau chanter.

Auteur. Lisa Conti  

DIMANCHE........ POESIE......

SAGESSE

"LE TEMPS EST NOTRE AMI"
AUTEUR LISA CONTI


MATHY, vous n'êtes pas sage!
Du temps, il faut accepter la facture.
Cessez de regarder votre figure!
Oubliez les miroirs qui reflètent votre âge.
Pourquoi chercher encore ce qui n'est plus pour vous?
Vous avez eu du sort quelques douceurs, quand même.
Vous vous attendrissez, vous voulez qu'on vous aime!!!
Mais, avez vous aimé, vraiment, vous même?
LE TEMPS EST NOTRE AMI, il adoucit les peines.
Ne pensez pas de lui, toutes ces choses humaines.
D'ailleurs, je vous le dis, pour qu'un être me touche,
C'est par les petites rides, qui entourent une bouche!
Aux traits trop lisses, trop ronds, de la tendre jeunesse,
Je péfère de beaucoup, les traits de la vieillesse.
Ces nombreuses ravines, qui disent, à ceux qui savent,
Le roman d'une vie! Et moi, j'aime les visages,
Qui ont des choses à dire!!!!  

POESIE.....



OH! MON BEL ASTRE D'OR....

Joie de te regarder, sur les toits inégaux, de la ville que j'aime
Tu ravives bien mieux que mille demoiselles,
Mon corps si fatigué, de les avoir cherchées.
Je viens te retrouver, quand tes rayons caressent,
Les barques, sur le lac, où je peux rêvasser.
Si jeune, malgré ton âge! a Gaïa, notre mère,
Tu dispenses, généreux, ta chaleur, ta clarté.
Nous sommes ses enfants, mais tu es notre père,
Dans les temps reculés, vénéré comme DIEU, les peuples à genoux
T'adoraient en tremblant.
La magie, s'est enfuie, et tous les sacrifices,
Consentis en ton nom, déjà sont oubliés!!!!
On te regarde, oui, mais pour savoir le temps,
L'été se faire rôtir, au bord de l'océan!
Plus rien de tes secrets, ne survit, notre époque,
A changé, pour toujours le regard qu'on te porte.
Pour quelques uns, savants, tu deviens inquiétant,
Ils scrutent tes colères, dans leurs grands télescopes.
Les derniers, à savoir, que tu peux si tu veux,
Anéantir la vie, nous priver de ton feu.......
Apollon, tant prié, fais moi un petit signe......
Tous ces milliards d'années, les hommes t'ont sculpté,
Les Dieux, meurent il est vrai, de n'être plus aimés
Mais ta forme endormie, vit toujours dans l'ETHER,
Si Dieu a créé l'homme, les hommes, ont fait les Dieux,
De tout ce panthéon c'est toi que je préfère.
Reviens, reviens à moi, me donner ta LUMIERE,
CELLE, que l'on reçoit, quand on SAIT LES MYSTERES!!!!!

AUTEUR LISA CONTI  

OBJETS INANIMES, AVEZ VOUS DONC
UNE AME?



GRANDEUR et MISERE


Le château est bien triste!
Il sombre dans l'oubli.
Sur lui se sont posés, les étés les hivers.
Sa beauté nous émeut mais elle coûte trop cher.

Les rides de ses fenêtres, ne sont pour le moment,
Que griffures légères, sur la pierre vieillissant,
Par endroits, elle s'éffrite, mais en profondeur,
Son corps résiste bien, c'est un très grand seigneur!

Il est en majesté, installé dans son parc,
Ses jardins ordonnés, le corsettent en entier,
Par la rigueur des lignes, il redresse la tête
Figé de tout son poids, sur les siècles passés.

Il referme bien plus que tout ce qui est vu!
Il se nourrit toujours, de ce qu'il a vécu.
Ce n'est pas d'aujourd'hui, que sa souffrance est grande,
En lui se sont gravées, les vibrations du monde.

J'entends, souvent, le soir,
Quand les allées se vident de tous les promeneurs
Chagrins de repartir
Les pleurs et les cris d'innocentes victimes
Le cliquetis des armes, le bruit des mousquetons,
La flamme des bûchers, où j'ai péri, peut être!
Et le gémissement des âmes dans les ténèbres.

Car c'est au plus profond de la terre qui le porte,
Que vivent, sept siècles, d'horreurs et d'opprobes....



Auteur. LISA CONTI  

POESIE........
"Galerie de portraits"



CARMEN.


Qui se souvient de toi, oh ma belle Andalouse?
Et qui fleurit ta tombe, et qui pleure sur toi?
Tu as vécu farouche et ta vie sur la terre,
Tu l'as voulue ainsi, un peu courte, je crois!
Un poète est passé, partout on l'écoute raconter ton histoire
Même les manouches font une place pour toi
Autour de leurs grands feux
Quand la nuit se fait noire.
Dans le crépitement du bois qui se consume, ton âme danse!
Carmen, tu es là.
Un musicien français, s'est épris, lui aussi
De ta beauté sauvage, de ton corps, de tes yeux...
A présent, dans le monde, tu chantes et nous enchantes
Tu es la plus aimée de toutes les amantes
Nul ne sait aujourd'hui, si tu n'es que légende.
Moi, je connais ta vie, comment elle finit.
Je sais aucune fleur ne pousse pour toi sur terre,
Qu'importe, chaque soir tu les reçois en gerbes,
Carmen, la gitane, lorsque le rideau tombe,
Tu danses alors pour moi, et j'applaudis dans l'ombre....



auteur LISA CONTI  

DIMANCHE..... Poésie


"L'AME DES ANIMAUX"




Tous les chats sont des princes!
Vous n'êtes que roture.
A leurs yeux cependant, vous êtes DIEU vivant
Au beau milieu d'une étrange nature
De tapis de coussins dans un appartement.
Le chat qui vagabonde, en toute liberté
S'ébat dans les nuits tièdes des printemps des étés,
Mais, quand arrive l'heure des givres qui annoncent
"L'hiver est à vos portes", il est bien malheureux,
De n'avoir sur son coeur, aucun coeur, aucun DIEU.
Alors, vous entendez sa voix dans le silence
Des pénombres si longues qu'elles n'en finissent pas!
Il vient sous la fenêtre, attiré par votre ombre,
Vous êtes son espoir, ne le renvoyez pas.


AUTEUR: LISA CONTI  

"AU PETIT NOMBRE"



MEDITATION.


En son violet, mon âme, tremble avant de briller.
Du Brésil "améthyste", protège le sentier.
A l'intérieur de moi, vibrant timidement,
Elle amplifie son champ, comme algue en mouvement.
En cercles concentriques, sur le noyau bleuté,
Bleu nattier, irisé au bleu crétois limpide
Pur saphir étoilé, sur blanc des origines, une paillette d'or,
Soudainement s'installe, au berceau de Béryl,
Coupe parfaite du Graal.
Devant le diamant, l'émeraude de Jean, se scinde lentement.
Pierreries éphémères, dans son coeur disparaissent,
Dissolution totale, et je viens de renaître!
TU es Moi je suis TOI, en toute liberté,
L'AMOUR, alors sécoule en remous parfumés.
Le soleil à nouveau, émerge de l'océan!
La lune en son entier, caresse mon étoile,
Sous la voûte céleste, je me sens revenir,
La Paix s'étend légère,
Je suis déjà rentrée!!!

Auteur: Lisa CONTI  

LA QUETE: V
Auteur Lisa CONTI

"Au petit nombre"



Elohim, mon amour.
Vision venue d'Hochmah
Je ne puis voir ta face, ce n'est que ton contour
Qui m'apparaît en songe
Nimbé de l'or céleste,
Et sur fond de christal
Des sphères qui t'entourent.
Ta présence se révèle, mon être se rappelle
Cet océan d'Amour, où tu l'avais plongé.
Comment décrire alors celui qui ne peut être
Qu'essence, perfection, reflet de l'Unité!
Et l'âme déchirée, aveugle messagère,
Ne transmet au matin, qu'un pâle souvenir,
Il me semble revivre, fugace, éphémère,
L'indicible bonheur,
Qui meurt, avec le jour.  

LA QUETE: IV
Auteur Lisa CONTI



Si je reprends la plume, c'est qu'il est revenu.
Depuis quelques années, je ne le voyais plus.
Mon coeur s'est affolé, et, dans les pleurs, mon âme,
Guettait dans le silence, la moindre des alarmes;
La vibrante étincelle qui annonce son entrée,
Au théâtre de ma vie, il vient me visiter.
Il est toujours si beau, si parfait dans sa forme,
L'éclat de son habit toujours plus lumineux!
Son Esprit vient à moi, sa pensée devient mienne,
Son regard dans mes yeux, ses mains prenant les miennes
Pour un instant trop court, je vibre comme à Sienne,
Dans le temple, dans les rues, aux rivages d'Athènes,
De vie en vie toujours, c'est Lui qui m'accompagne
Sans cesser de combattre ce qui est noir en moi.
Il est sur mon chemin de toute éternité,
Il est peut être moi! Peut être ma moitié!  

LA QUETE: III
Auteur Lisa CONTI



Mon âme me fait mal, je ne puis transcrire
Par aucun de ces mots, fussent ils riches ou savants
La quantité d'Amour qui envahit mon être, et,
De sa qualité, je ne puis rien soumettre.
Ce que je puis décrire, qui semble m'apparaître,
C'est un état voisin de la félicité,
Plus profond cependant, mais aussi plus léger.
Le corps en son entier n'est pas l'image exacte,
Ce que l'Esprit ressent reste au dessus des vagues
Des sentiments humains, qui apparaisent alors,
Ordinaires et communs.
En comprenant soudain ce qui est de matière,
Que le plus grand amour vécu sur cette terre,
Nous maintient en dessous, nous entraîne en arrière.
 

LA QUETE. II


Celui que j'aime est blond, élégant, racé
Bras et jambes très longs à la force d'acier.
Il porte quand je le vois, un habit de LUMIERE
Qui le recouvre, entier, les chevilles enserrées,
D'un lien tressé d'or roux, la taille bien marquée
D'une large ceinture, tissée d'or et d'argent,
Comme sa chevelure.
Il se tient sur la place de quelque ville sans nom,
Sur un banc il s'assied, murmure mon prénom,
Je m'y retrouve alors, venue j'ignore comment,
Contre lui apaisée, et nous communiquons.
Nos âmes se connaissent, et l'Amour est si fort!
Qu'aucun mot de la terre, n'en peut transcrire l'essor
Et nous restons ainsi, et j'en ignore le temps,
Nos esprits enlacés, en pure contemplation.
Secondes ou minutes, heures ou siècles passés,
Il s'éloigne lentement, se dissout en fumée.
Je quitte le vieux banc de cette place vide,
Les yeux remplis de larmes, je m'éveille,
Gardant au plus profond de mon âme éternelle
Le souvenir brûlant de mes amours anciennes.

Auteur Lisa Conti  

En écho au livre de Mauroy-Gévaudan, Les Annales Akaschiques
qui m'a été offert par Pauline.




Poésie..... "LA QUETE"
5 petits poèmes, illustrent, sans aucune licence poétique,
le déroulement d'une expérience personnelle, sur les plans
bien au delà de notre univers. Merci d'y porter attention.
Auteur LISA CONTI



LA QUETE 1

Au temple de Vénus, j'ai porté mes offrandes.
Sur les premiers degrés je les ai déposées.
Un prêtre est apparu, en robe éblouissante, de lin blanc;
Blond comme les blés!
De très haute stature, à l'élégance souple,
Sur sa peau mordorée, aux chevilles il portait,
Bracelets démeraudes, corindons délicats,
Puis d'un geste arrondi, plein d'une grâce altière
Saluant Apollon, il s'avançait vers moi.
Plutôt homme que jeune, frôlant ma chevelure,
De sa main vigoureuse, saisissant mon sein rond,
Les lèvres entr'ouvertes sur la nacre des dents,
Il plongeait son regard dans mes yeux innocents.
Bientôt, entre ses bras je sombrais dans les nues,
Respirant son odeur, de soleil et d'encens,
Ma bouche sous sa bouche, épuisée, vaincue,
J'ai connu Aphrodite, il devint mon amant.
Quand Astarté, au ciel se dévoile toute entière,
Nos deux corps assouvis, reposaient sans mystère,
Sous les rayons d'argent, d'une première nuit.
Vénus a exaucé la prière de mon âme,
Au delà des étoiles et de nombreuses vies,
Il m'arrive parfois, de retrouver celui
Qui fut mon seul amour, et, que je cherche, ici...
 

POESIE............ C'est Noël..... ALLELUIA!!!!!



JESUS, tu as vécu,
Mais de ce temps sur terre,
Nul ne sait, aujourd'hui, ce qu'il en a été.
On vient à tous propos contester ton "Mystère"
Et par de vaines recherches, nier ta "VERITE"
Les hommes sont ainsi, pétris dans la matière!
Ils ignorent d'eux mêmes ce qui doit être su,
L'orgueil, les maintient, fragiles sur l'équerre,
Leurs yeux ne s'ouvrent pas!
Pourquoi es-tu venu?....
A la droite, du PERE es-tu à cette heure même?
As-tu franchi la porte qui ouvre sur son "COEUR"?
As-tu vraiment le choix, et dans une autre forme,
Descendras tu, encore mourir pour tous les hommes?
Moi, je t'aime, et je crois, et,
Je veux que tu saches, que tu es mon soutien,
Auprès du Créateur,
Tous ceux qui t'ont aimé,
T'aiment encore d'avantage, je les vois
Dans les cieux, bénissant ta GRANDEUR.

Auteur LISA CONTI  

Message à l'intention de Pauline: Tout est en ordre, courrier réceptionné hier soir samedi. Merci j'espère que vous
ressentez quelques bienfaits, je ferai le point dans la semaine à
venir. Bonnes fêtes.




POESIE............

"Objets inanimés, avez vous donc une âme?"

PSYCHOMETRIE

LE SPECTRE.... Auteur LISA CONTI


Je t'attends, le long du canal je marche,
Sans prendre garde, je marche sur un pavé,
Je le sens frémir, je le ramasse
Il n'est pas d'ici, on l'y a jeté.
Dans ma main, la tièdeur d'une coulée épaisse!
Et de son odeur fade je suis imprégnée!
Devant moi, soudain, se dresse un spectre,
La tête fracassée, vieux, en grand désarroi!!!
Misérable fut sa vie, et son départ funeste,
Pauvre hère, oublié, même dans l'au-delà!
Ne t'effraie pas, écoute, je dis une prière
Les ombres se dissipent et te voilà grandi,
Sur ton fantôme, très vite à présent disparaissent
Les traces de ta mort, et tu sembles revivre.
Bien souvent, il en est de toutes ces choses.....
Difficiles à comprendre?
Qui peut quoi sur la terre?!
Et de l'autre côté ne pourrait-on mieux faire.



A demain. Lisa  

Poésie du jour, Le Spectre. Voir plus haut.
erratum....... Il faut lire:
Sans prendre garde, je pose le pied sur
un pavé.
Mille excuses  

C'EST DIMANCHE........
Petit moment de poésie.


PLEINE LUNE
" L'EMPRISE "

Auteur LISA CONTI


Ronde, ronde est la lune, qui brille au firmament.
Dans un ciel de velours, elle éclaire notre terre.
Elle semble regarder, à travers ses paupières,
Les ombres frissonnantes de nos arrières pensées!
Peut on cacher longtemps nos désirs à cet astre?
De nous à lui, bien trop court est l'espace
Et le moindre penchant lui est sitôt connu.
Rapide, il s'en empare, nous le rend tordu, difforme, monstrueux
Quand au ciel ELLE s'installe,
Grosse de nos tourments, sans cesse renouvelés,
Et, plus lourds, chaque mois,
Jusquà n'en plus changer!!!!!



A tous ceux qui subissent son emprise.  

C'est Dimanche. Petite minute de poésie.

ASTRALITE.
GENEVIEVE EST "PARTIE"
Auteur LISA CONTI


Sous un ciel de Bretagne, devant la mer étale,
Jeanne et moi déjeunions.
Les bleus se rejoignaient, au fond de l'horizon,
C'était fête ce jour, et, à cette occasion,
J'avais pour la surprise, préparé le repas.
Au creux de nos assiettes, une énorme langouste
Invitait nos papilles à festoyer gaiement!
Nous charmant du nectar d'un grand vin de Champagne,
L'heure était au plaisir, vraiment nous étions bien...
Soudain, ma main tremble, je ne puis l'arrêter,
Se glisse alors en moi, une lourde tristesse,
Les cloches en ce 15 Août chantent à la volée,
Mes larmes coulent à flots!!!!!
Jeanne, tente de se lever, un froid glacial s'installe,
Nous ne pouvons qu'attendre, le temps s'est arrêté.
Le soir, au téléphone, Michel, dans un sanglot, nous apprend
GENEVIEVE est "partie"!!!!!!!!
Le grand mât s'est brisé, le bateau a sombré,
A rompu ses amarres.
ELLE est passée chez nous, car elle aimait nos rires,
ELLE a voulu pour nous, témoigner de la vie.....
Et son plus beau cadeau, c'est l'espoir qu'elle nous livre
D'un geste de la main, pour nous dire...eh!eh! Au revoir.  

Dimanche.
POESIE.......

"POETES DE L'AU-DELA"



Mais qui es-tu?

AUTEUR.... LISA CONTI


Si, tel était mon lot!
Où donc est mon péché?
Poète des grands fonds,
Prince des nuits sans lune,
Aux mille soleils d'amour,
Sur vos corps mordorés, ma bouche s'est brûlée,
Et mes mains et mon âme, aux lueurs de la flamme,
Dans l'âtre, s'y sont posées.
Dans la chambre, aux lourdeurs tropicales,
Sur les coussins de soie, sur les velours jaunis,
Mon vieux corps allongé, encore attièdi
Savoure, dans l'instant qui passe
Un reste de langueur, de ma dernière folie.
Tout vibre alentour,
Moi, dans le clair obscur, sur ta peau moite,
Couverte d'odeurs, je promène mes doigts,
Effleurant la tignasse d'une lionne en chaleur!  

P O E S I E........
En hommage à BARBARA.

auteur: LISA CONTI
23 Novembre 97



BARBARA
Un fil noir sur la scène, à mon oeil étonné
S'étire et se prolonge entre les pans drapés du rideau de velours, bien ordonnés.
Branche à la verticale, langoureuse qui s'insère
Dans le rayon soleil, du spot, très en arrière
BARBARA
Ainsi tu es partie! Et pourtant cette nuit
Aux yeux de mon âme tu souris!!!
Aussi brune de cheveux, sombre le regard
Mais à présent parée de satin blanc soyeux
Larges manches qui tombent sous le boa
Plumes d'un oiseau lyre
BARBARA
Plus lumière que couleurs! Tu fumes?!!!!
Chalumeau d'ivoire, de nacre
Sur ta lèvre renflée, laisse en volutes bleues
La fumée s'échapper.
As-tu rêvé ici, ce que tu es là bas?
Pluton a tourmenté ta vie jusqu'au trépas
Dans cette autre conscience
Il te veut toute entière
Alchimie de l'Esprit, l'oeuvre au noir sur la terre
Te voici, en ton ciel, toute de contraires.


Cette incursion astrale a eu lieu quelques jours après la mort
de cette belle artiste. 1O ans déjà. J'ose vous offrir ce poème
en souvenir. LISA