Pour répondre à un éventail de questions, voici quelques réponses à bâtons rompus. Assister au décès de tout être vivant est une épreuve majeure. La façon d'ont le mourant quitte cette vallée de larmes, nous marque pour longtemps. Mais il est évident, que cela n'est jamais la même chose pour chacun. Certaines morts sont vécues, plutôt comme un soulagement, pour le mourant ou pour soi même, l'agonie est toujours très pénible, il y a une lutte au finish entre le vital et l'âme! La peur de l'inconnu, entrave le libre essor de l'âme, pour ceux qui restent l'impression est très forte. Quand la mort est passée, en ce qui me concerne je suis libérée, mais le passage est toujours difficile, il faut être courageux pour accompagner avec efficacité ceux qui nous quittent, dans la famille de mon père, je sais que la haine ne s'est pas éteinte au moment du départ, le frère de mon grand père paternel a demandé le
pardon, celui ci est parti dans l'au-delà emportant sa rancune, nul n'a jamais su ce qui s'était passé. C'est pourquoi, les Bouddhistes insistent tellement sur la qualité de la dernière pensée, car de l'autre côté du voile, c'est celle que nous revivrons immédiatement. Lisa