LA QUETE. II
Celui que j'aime est blond, élégant, racé
Bras et jambes très longs à la force d'acier.
Il porte quand je le vois, un habit de LUMIERE
Qui le recouvre, entier, les chevilles enserrées,
D'un lien tressé d'or roux, la taille bien marquée
D'une large ceinture, tissée d'or et d'argent,
Comme sa chevelure.
Il se tient sur la place de quelque ville sans nom,
Sur un banc il s'assied, murmure mon prénom,
Je m'y retrouve alors, venue j'ignore comment,
Contre lui apaisée, et nous communiquons.
Nos âmes se connaissent, et l'Amour est si fort!
Qu'aucun mot de la terre, n'en peut transcrire l'essor
Et nous restons ainsi, et j'en ignore le temps,
Nos esprits enlacés, en pure contemplation.
Secondes ou minutes, heures ou siècles passés,
Il s'éloigne lentement, se dissout en fumée.
Je quitte le vieux banc de cette place vide,
Les yeux remplis de larmes, je m'éveille,
Gardant au plus profond de mon âme éternelle
Le souvenir brûlant de mes amours anciennes.
Auteur Lisa Conti |