La semaine dernière, sur Europe 1, Jacques Pradel recevait le professeur en psychiatrie, monsieur Lejoyeux, ce qui dit en passant, est plutôt de bon augure, d'autant qu'il y avait dans le timbre de la voix beaucuop de joie, de gaîté. Le professeur, Lejoyeux, nous a entretenus, des peurs, des angoisses, incompréssibles, évidamment, il ne pouvait le faire qu'en tant que médecin. La solution, souvent adoptée, est une médication, peut être parfois une analyse, longue et incertaine. Je vais vous raconter, ce qui m'est advenu, au mois d'août précédent le 11 septembre. A partir du 20 environ, j'ai été submergée, par une angoisse incontrôlable, c'est d'autant plus étonnant, que je suis peu sujette à ce genre de ressenti, et qu'habituellement, je dirige mon mental et maîtrise la situation, je cherche, et je trouve. Mais cette fois, le phénomène s'est amplifié, sans que je puisse le contrôler, les jours qui ont précédé l
'évènementj'ai du m'aliter, ayant perdu toutes mes forces, mes jambes ne me portaient plus, j'étais littéralement vidée. Cependant, ce qui m'a le plus intriguée, c'est qu'une jeune amie Raymonde, m'appelle au début septembre, en me disant je suis épuisée, j'ai une angoisse qui m'étreint, une semaine avant la date fatidique, coup de fil de Chantal, elle me dit être envahie, par un mal être, si profond, qu'elle a du mal a assumer ses obligations, elle se traîne. Chose étrange, le jour de la tragédie, avant même d'apprendre l'évènement, je me sens redevenue moi même, sans avoir rien fait, totalement légère. Par contre je n'ai eu aucun flash, aucune audition.Aujourd'hui, je me pose encore des questions, ayant un sens pratique, je me demande à quoi ai-je pu servir?