Bonjour. Cette nuit, j'ai passé un long moment avec le monde des SDF. J'étais guidée par l'âme d'une femme, qui a fini sa vie terrestre sous les ponts de Paris, dans l'audel'à elle persiste à "vivre" comme sur terre, bien que je tentais avec persévérance à la faire changer de cap. Elle m'a entrainée sur les berges de Seine, et ce matin aux infos, j'apprends que les Enfants de Don Quichotte, ont mené une action coup de poing en plantant une centaine de tentes sur les quais des Tuileries!!!!!! Ce qu'il ressort de ce contact c'est que certains d'entre nous, ne peuvent en aucun cas envisager de s'intégrer à la société, il faut donc bien sérier le problème, les jeunes travailleurs les étudiants eux doivent de toute urgence trouver un lieu de vie, cela est tout à fait légitime, alors! au lieu de transformer les bâtiments vacants en structures administratives, en musés!!!!! nous
en avons suffisamment je crois, installer des studios pour ces jeunes. Pour les autres? la question reste posée, je crois que la clochardise est souvent une maladie de l'âme, il y a aussi beaucoup de malades mentaux, j'en ai dans mon quartier 2 qui relèvent de soins médicaux, d'autres les petits malins, vivent du RMI de la manche, n'en fichent pas une rame, possèdent des portables, et choississent délibérément de vivre dans le farniente total, avec les copains, cela est certainement une recherche de chaleur humaine, ils forment une "famille", mais nous aussi, nous connaissons les difficultés, les pertes, les abandons, le manque d'argent, de travail de famille, d'amour, d'amis....... faut-il que nous aussi allions grossir les rangs des pommés? Il faut du courage pour survivre sur cette terre, je déplore que ceux qui ont le plus, se lamentent sans cesse, ne pratiquent pas le contentement, et n'ont jamais la reconaissance du ventre....... Suivre l'enseignement des
Maîtres permet de tenir bon au milieu des tempêtes, celui de Jésus est d'une limpidité et d'une simplicité permettant à chacun de trouver la force de supporter les aléas de notre incarnation. Courage à vous tous. Lisa